Economie, écologie, citoyenneté
L’économie circulaire relève en 1er lieu d’une démarche écologique de préservation de l’environnement. Mais elle constitue aussi un réel apport à l’économie du pays. Selon une étude du Club de Rome, relayée par l'Institut national de l'économie circulaire, elle pourrait générer en France 500 000 emplois et + 2,5 % de PIB. Un impact différent, mais toujours important, dans chaque pays.
Ainsi l’Institut de l’économie circulaire a évalué l’impact d’un développement de l’économie circulaire, ou d’une meilleure gestion des ressources naturelles dans différents pays, en matière d’emploi. Il serait de 1,2 million d’emplois d’ici 2020 en Corée du Sud, près de 233 000 en Afrique du Sud, 3,3 millions d’ici 2026 en Australie. En Europe, les différentes études publiées évoquent 1,4 à 2,8 millions d’emplois créés par une réduction de 17 % de la consommation de ressources naturelles, près de 400 000 pour une implémentation complète de la directive cadre sur les déchets.
Des chiffres qui donnent raison à Accenture, qui voit dans l’économie circulaire « la plus grande révolution des 250 prochaines années en termes d'organisation des modes de production et de consommation ».
L’économie circulaire repense les relations entre les acteurs économiques, incite au partage et à l’échange de savoir-faire, au développement de circuits courts et de filières locales, à la consommation responsable, à la mutualisation d’infrastructures. De plus, les emplois qu’elle génère relèvent souvent de l‘économie sociale et solidaire. En somme, l’économie circulaire préserve l’environnement, crée des emplois et de l’activité… et relève également d’une démarche citoyenne et sociale !
Des emplois locaux
Aujourd’hui, selon France Stratégie, les effectifs de l’économie circulaire peuvent être évalués à au moins 800 000 emplois équivalents temps plein (ETP). Mais il s’agit surtout d’emplois locaux, créés au plus près des besoins, pour assurer les éco-activités, la réparation, la location ou encore le marché de l’occasion.
La banque et l'économie circulaire
Il est aisé d’imaginer comment une entreprise fabriquant un produit peut passer à l’économie circulaire : en préférant des déchets comme matières premières, en utilisant des énergies renouvelables, en limitant ses consommations d’énergie et de ressources, en recyclant ses propres déchets… Comment une banque peut-elle s’impliquer ? Première solution, en finançant la transition : les investissements des entreprises souhaitant aménager leurs processus, la création ou l’incubation de startup de l’économie circulaire et/ou sociale.
Mais l’action d’une banque peut aller bien au-delà, comme le prouve BNP Paribas :
- En tant qu’acteur clé de l’économie, en assumant un rôle d’observateur des tendances en diffusant les idées et concepts
nouveaux – dont ceux qui sont liés à l’économie circulaire – auprès de ses
clients. Comme BNP Paribas le fait avec L’Atelier BNP Paribas, ou avec des actions ponctuelles comme le projet Wave (lien inactif) qui célébre l'ingéniosité collective.
En s’engageant collectivement avec d’autres établissements bancaires, pour un impact démultiplié. Comme par exemple les banques en faveur du climat lors de la COP21 : une cause liée à l’économie circulaire, via la transition énergétique.
En finançant des initiatives en matière d’économie du partage ou d’économie circulaire, mais aussi en s’impliquant dans l’économie inclusive. Un domaine dans lequel BNP Paribas est un acteur reconnu, avec des actions nombreuses en faveur du micro-crédit et de l’entrepreneuriat social.
En soutenant l’innovation, pour remettre en cause les bases de l’économie linéaire et trouver de nouveaux modes de productions, de nouvelles technologies de valorisation - ce que fait BNP Paribas au travers de nombreux programmes en faveurs des startup et de l’innovation.
En s’impliquant en tant qu’entreprise, au quotidien : en réduisant sa consommation d’énergie, d’eau, de consommables, etc.
L'exemple de BNP Paribas Real Estate
Filiale du groupe BNP Paribas, BNP Paribas Real Estate a détaillé ses actions en faveur de l’économie circulaire :
- dans ses activités d’immobilier, par exemple, en choisissant des partenaires comme Encore Heureux, un collectif d’architectes qui a décidé de « penser plus pour consommer moins », et avait aidé BNP Paribas Real Estate à mener certains projets sur un mode économiquement et écologiquement sobre.
- en réduisant l’usage des consommables (en particulier le papier, avec un objectif de baisse de 30 % entre 2012 et 2020),
- en incitant au tri sélectif dans les bureaux,
- en réalisant des économies d’eau et d’énergie,
- et même en misant sur un éco-digesteur pour valoriser les déchets du restaurant d’entreprise transformés en compost, pour entretenir les espaces verts !