• Economie

UE, coordination: le point sur la semaine économique

Frédérique Cerisier
Frédérique Cerisier
Economiste

Le discours prononcé devant le Parlement européen cette semaine par le président de la Commission était sans concession sur « l’Etat de l’Union en 2016 » : le terrain d’entente entre les Etats membres se réduit, les institutions de l’Union ont des priorités différentes de celles des institutions nationales, les gouvernements sont affaiblis par des forces populistes…

L’Union européenne traverse une « crise existentielle ». Cela dit, Jean-Claude Juncker s’est efforcé d’avoir un discours mobilisateur bien plus qu’alarmiste, en rappelant les grands principes censés réunir les Etats membres et, surtout, en définissant un programme d’actions concret de la Commission pour l’année à venir. Histoire de montrer, par la pratique, ce qu’est l’UE et en quoi elle est utile. Au moment où nous écrivons ces lignes, les chefs d’Etat et de gouvernement de la future UE à 27 se réunissent à Bratislava pour « poursuivre la réflexion politique » pour le développement de l’UE. Donald Tusk a lui aussi appelé les participants à ne pas laisser la perspective du Brexit plonger l’UE dans l’immobilisme et à affronter les priorités du moment : crise migratoire,terrorisme, craintes liées à la mondialisation. Autant de sujets qui les divisent, parfois profondément, mais pour lesquels il est évident qu’une réponse efficace ne peut être que commune.


L'UE n'a pas démérité

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