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Des réformes structurelles nécessaires mais difficiles : le point sur la semaine économique

Chaque semaine, la Direction des Etudes Economiques de BNP Paribas fait le point sur l'actualité économique. 

La croissance mondiale ralentit et les débats sur comment réagir font rage. Le communiqué du G20 à Shanghai a apporté des mots apaisants (« la volatilité récente des marches ne reflète pas la qualité des fondamentaux économiques ») et plusieurs engagements. On mentionne les choses à éviter : pas de dévaluations compétitives, pas de protectionnisme, la politique monétaire comme instrument unique dans la poursuite d’une croissance équilibrée. Et puis surtout, il y a une liste plus longue de choses à faire : trouver un bon équilibre entre les politiques monétaire, budgétaire et structurelle ; une communication claire afin de réduire l’incertitude ; minimiser l’impact négatif des décisions d’un pays sur le reste du monde ; renforcer l’agenda de réformes structurelles. Ce dernier point fait écho aux recommandations du FMI, de l’OCDE et de Mario Draghi. Ce dernier n’a de cesse, lors des conférences de presse après les réunions du Conseil des gouverneurs de la BCE, d’insister sur ce point. L’importance de l’effort est claire : des réformes structurelles conduiront à terme à une hausse du taux de croissance potentielle du PIB tandis qu’à court terme, via un effet de confiance, un impact favorable est possible si les réformes sont accompagnées d’une politique budgétaire appropriée et d’une politique monétaire expansionniste. Si la nécessité d’agir fait l’unanimité, l’implémentation est en revanche plus difficile : le rapport récent de l’OCDE Going for Growth note un certain fléchissement du rythme des réformes dans le monde.

William De Vijlder

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