• Economie

Brexit et climat des affaires : le point sur la semaine économique

L’amélioration du climat des affaires enjuillet en France fait figure d’exception. L’indice composite de l’INSEE a regagné les deux points perdus en juin. L’effet rattrapage (après les perturbations dues aux blocages de raffineries et autres grèves) l’a emporté sur l’effet négatif attendu de l’incertitude engendrée par le vote britannique.

Seul le jugement des industriels sur leurs perspectives personnelles de production, qui rechute de 6 points, semble en porter la trace. Pour le reste, les résultats sont bons. Pour la première fois depuis novembre 2014,l’amélioration du climat des affaires est généralisée à l’ensemble des secteurs d’activité (+1 point dans l’industrie et le bâtiment, +2 dans le commerce de gros, +3 dans les services et le commerce de détail).Les indices PMI de Markit (estimation flash)vont dans le même sens, bien que plus modestement. L’indice composite remonte à 50 (+0,4 point), porté par le secteur manufacturier comme par les services. Les mêmes chiffres pour la zone euro sont, en revanche, à la baisse, nettement dans le secteur manufacturier (-0,9 point, à 51,9) et quasi stable dans les services (-0,1, à 52,7),ce qui limite le recul de l’indice composite(-0,2, à 52,9). Au Royaume-Uni, le climatdes affaires accuse une correction brutale,de près de 5 points dans les services (à 47,4) et de 3 points dans l’industrie (à 49,1).L’indice composite chute ainsi de 4,7 points,à 47,7. Si l’ampleur de la baisse outre-Manche surprend, il est logique que les effets négatifs du Brexit s’y fassent d’abord sentir. Mais il faut toujours s’attendre à ce que, par ricochet, ils viennent peser sur l’activité de ce côté-ci de la Manche.

Alexandra Estiot


Climat des affaires

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