BNP Paribas et Deutsche Bank : l’intégration de la plate-forme Prime Services et Electronic Equities profite à tous
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Les demandes de location s’envolent dans les grandes villes d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. Elles se traduisent souvent par l’augmentation des investissements locatifs comme en France où la part de ces investissements a augmenté de 17,5 % en deux ans. Quelles sont les raisons d’une telle hausse ? Décryptage et focus sur les produits d’investissement immobilier avec BNP Paribas.
Toutes les zones urbaines à forte densité de population en Europe, en Asie et en Amérique du Nord connaissent aujourd’hui une offre insuffisante de logements. Un problème grandissant selon Shaun Stevens, Real Estate Strategist chez BNP Paribas Asset Management. « La cause est double. D’une part, l’urbanisation se poursuit avec le déplacement des populations vers les grandes villes. D’autre part, le manque de construction de nouveaux logements conduit à aggraver le déséquilibre entre l’offre et la demande. Résultats : une pression immobilière accrue et une augmentation du nombre de demandes de logements locatifs dans ces villes », explique-t-il.
Une tendance qui n’est pas près de faiblir selon BNP Paribas Asset Management. La hausse du nombre de ménages devrait se poursuivre, tout comme les déplacements des populations vers les zones urbaines. « Nous estimons que le secteur du logement locatif en Europe représente une opportunité d’investissement intéressante », souligne Shaun Stevens. En effet, les locataires représentent aujourd’hui plus de 25 % des ménages dans l’Union européenne et jusqu’à 50 % des ménages dans certains pays comme l’Allemagne.
Le déséquilibre entre l’offre et la demande de logements est un problème structurel qui n’est pas appelé à disparaître de sitôt.
« Le déséquilibre entre l’offre et la demande de logements est un problème structurel qui n’est pas appelé à disparaître de sitôt », précise Shaun Stevens. Un contexte idéal pour soutenir la croissance de l’immobilier locatif résidentiel.
Pour investir dans le locatif, deux possibilités s’offrent aux épargnants :
Les sociétés de placement immobilier sont aujourd’hui une manière simple d’investir dans l’immobilier locatif au travers de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) ou d’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) notamment. Les SCPI continuent de susciter l’intérêt des investisseurs avec une collecte nette de près de 2,4 Mds€ au premier semestre 2018, selon les dernières estimations de l’Aspim-IEIF.
« Les principales attentes exprimées par les associés sont évidemment une performance et un rendement élevés des produits. A cela s’ajoute un risque maîtrisé et un marché immobilier résilient, autant d’atouts qui permettent aux SCPI de maintenir leur attractivité auprès des investisseur privés » analyse Sigrid Duhamel, Présidente de BNP Paribas REIM France.
En France, il existe deux types de véhicules permettant aux particuliers d’accéder facilement à un tel patrimoine locatif : la SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), qui n’achète que de l’immobilier locatif et l’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier), qui utilise la majorité des placements pour acheter de l’immobilier locatif mais cherche aussi à diversifier sur les marchés financiers. Si une seule lettre distingue ces deux placements, leur nature permet de répondre à des logiques d’investissements bien différentes : celle de la performance pour les SCPI et celle de la liquidité pour les OPCI.
Il convient de garder à l'esprit que, comme tout placement immobilier, l'investissement locatif n'est pas exempt de risques. Les revenus versés ne sont pas garantis. Lors de la revente également, le capital investi n'est pas garanti. Enfin, la liquidité de ces investissements est réduite et moindre comparée à certains placements purement financiers par exemple.
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