BNP Paribas aux côtés des étudiants précarisés par la crise sanitaire
Les étudiants forment une population fragile à la situation financière souvent précaire....
Outre-Atlantique, la pratique est courante : les trois quarts des étudiants souscrivent des prêts pour financer leurs études, très coûteuses.
En France, les frais de scolarité sont en moyenne bien inférieurs à ce qu’ils sont aux États-Unis. Pourtant, les étudiants français sont de plus en plus nombreux à souscrire un prêt, dont le montant est en progression. Entre 2013 et 2014, le montant moyen emprunté par un étudiant est passé de 9 000 à 10 000 euros. Mais en cette rentrée universitaire, les banques annoncent une progression de 10 à 30% du nombre de demandes.
La raison de cet endettement croissant : un coût de la vie en forte hausse. Selon le rapport 2015 de l’UNEF (Union Nationale des Etudiants Français), le coût de la vie étudiante a augmenté de 1,1 % pour la rentrée 2015. Une progression 5 fois plus rapide que celle de l’inflation !
Le premier responsable de cette hausse ? Le prix des loyers.
Si le coût du logement a augmenté dans toute la France, les variations sont très différentes selon les villes : de + 1,4 % à Toulouse à + 6,6 % au Havre…Mais tous les autres postes du budget étudiant ont aussi évolué : transports en commun, frais de sécurité sociale, restauration universitaire, gaz et électricité…
Alors, pour boucler leur budget – qu’il soit alimenté par les parents, un job étudiant ou une bourse – de plus en plus d’étudiants ont recours à un prêt, dont le montant moyen augmente. Par exemple chez BNP Paribas, le montant moyen emprunté par les étudiants français a augmenté de 30 % en cinq ans, pour atteindre 15 000 euros. Et bien sûr, la durée d’emprunt - 6 ans en moyenne - s’est aussi allongée (de 10 %).
Malgré cette progression, les étudiants français restent bien loin du niveau des étudiants américains. En 2015 : leur endettement moyen a atteint le montant de 35 000 dollars.
Et surtout, les étudiants français sont encore peu nombreux à s’endetter : en 2014, 12,5% des jeunes français s’étaient endettés pour financer leurs études. Aux États-Unis, trois étudiants sur quatre ont souscrit un prêt.
Il reste de plus une bonne nouvelle : les jeunes français bénéficient de conditions avantageuses avec le « prêt étudiant ». Ce crédit à la consommation est en effet assorti :
Enfin, des partenariats sont parfois noués entre les banques et les écoles ou universités, pour offrir des conditions plus intéressantes encore. C’est le cas de BNP Paribas.