L'Accord de Paris comme boussole de l'économie mondiale
Le spécialiste environnemental salue le chemin parcouru ces dernières années et encourage les Etats et le secteur financier à passer à la vitesse supérieur pour réussir la décarbonation de l’économie mondiale et ainsi contenir le réchauffement climatique sous le seuil des 2°C prévu par l’Accord de Paris en 2015.
Il propose ainsi différents axes d’amélioration :
- Mieux comprendre les risques engendrés par le réchauffement climatique : risques matériels sur les infrastructures, les risques de transition sur les technologies ou les risques de politiques publics pour ensuite inciter voire obliger le secteur financier à aller vers les technologies « vertes »
- Les assurances, banques et gestionnaires d’actifs doivent changer leurs structures d’investissement pour réorienter les flux de capitaux vers des investissements durables.
- Réaliser un travail méthodologique permettant de définir si les banques et assurances sont alignées sur l’Accord de Paris.
- Pour éviter le greenwashing, créer des standards internationaux sérieux comme par exemple pour les obligations vertes, marché en forte croissance. Sans oublier de travailler sur la transparence des engagements de tous les acteurs du secteur.
- Développer l’offre « verte » des assureurs et des banquiers pour les particuliers car c’est une demande croissante de la part des citoyens.
“Les banquiers centraux ont créé un réseau des banques centrales et ils sont maintenant prêts à prendre des engagements. On voit que les règles du jeu changent et l’année 2018 a été assez positive de ce point de vue. ”
Directeur général du WWF France
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