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Portrait de Kaori Ito : inviter l’intime sur scène

Publié le 18.03.2019

Kaori Ito(Ce lien s'ouvre dans un nouvel onglet), danseuse et chorégraphe japonaise soutenue par la Fondation BNP Paribas depuis 2015, a travaillé avec les plus grands chorégraphes de sa génération. Installée en France depuis le début des années 2000, elle s’est produite partout dans le monde et pour de nombreux ballets. Du 21 au 24 mars 2019, elle partagera la scène du CENTQUATRE Paris(Ce lien s'ouvre dans un nouvel onglet) avec l’acteur et danseur Miraï Moriyama.

Parcours d’une danseuse et chorégraphe polymorphe 

Née au Japon, Kaori Ito étudie le ballet classique dès l’âge de 5 ans. A 20 ans, dans le cadre d’un programme d’Etudes Internationales pour les artistes mis en place par le gouvernement japonais, elle part étudier à l’Alvin Ailey Dance Theater à New York. Elle amorce ainsi son parcours d’interprète auprès de grands chorégraphes tels que Philippe Decouflé, James Thierrée, Alain Platel ou encore Aurélien Bory. Depuis 2008, elle chorégraphie ses propres spectacles et en 2014 elle crée sa compagnie Himé (princesse en japonais).

Entre 2015 et 2018, elle développe un cycle de création pour explorer les contours de l’humanité à travers son ressenti et son vécu intime. Espiègle et lucide, elle s’interroge avec humour et sans complaisance sur ce qui anime l’être humain. Cette recherche a donné naissance à une trilogie de l'intime Je danse parce que je me méfie des mots (duo avec son père – 2015), Embrase-Moi (performance avec son compagnon - 2017) et Robot, l’amour éternel (solo sur la solitude existentielle – janvier 2018). En 2015, elle reçoit le prix Nouveau talent chorégraphie de la SACD et est nommée chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Kaori Ito est artiste associée à la MAC de Créteil, en compagnonnage artistique avec KLAP Maison pour la danse à Marseille et artiste en Résidence au 104.

Artiste polymorphe, elle a collaboré avec notamment Edouard Baer et Denis Podalydès pour la Comédie Française, ainsi qu’à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2016. Kaori Ito apporte son style, à la fois grave et léger, sensible, interrogateur du monde qui l’entoure et de l’humanité. Son registre est celui de l’intime : dans ses créations, elle s’appuie sur ses expériences personnelles et partage, sans réserve. En 2017, la Fondation BNP Paribas décide de prolonger le soutien apporté à son travail de création. 

La chorégraphe est soutenue pour son travail de création par la Fondation BNP Paribas depuis 2015. Ce qu’elle dit de la jolie relation qui s’est nouée au fil du temps :

“ La fondation BNP Paribas est un précieux soutien pour la compagnie Himé depuis sa création. J’apprécie l'implication personnelle de chaque personne de l'équipe à suivre mon travail avec bienveillance, curiosité et une grande culture. Cela me procure la sensation de faire partie d'une grande famille ”

Kaori Ito

Is it Worth to save us?

Dans le cadre du festival SEQUENCE DANSE PARIS, la chorégraphe et danseuse Kaori Ito partagera la scène du CENTQUATRE Paris avec Miraï Moriyama, du 21 au 24 mars 2019 avec la pièce Is it worth to save us ?

Conçue et interprétée en duo avec l’acteur et danseur Miraï Moriyama, la pièce s’inspire du livre de Yukio Mishima « Une belle planète ». 

Les mots de Kaori Ito sur Is it Worth to Save Us?

« Dans " Une belle planète" de Yukio Mishima il est question d'une famille qui croit qu'ils sont tous des extra-terrestres. Chaque membre de la famille vient d'une planète différente. À un moment dans cette histoire, des extraterrestres d'une autre planète arrivent pour détruire la terre. Les envahisseurs discutent de "Pourquoi cela voudrait le coup de sauver les humains." Le père dit qu'il y a quelques traits intéressants dans l'humanité, par exemple, "Les humains sont curieux de mettre les oiseaux en cage alors même qu'ils ont toute la liberté." ou "Pourquoi les humains oublient leurs mauvaises actions quand ils rient. »

Kaori Ito & la compagnie Himé

www.kaoriito.com

En savoir plus sur Kaori Ito & la compagnie Himé.

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Photos : header ©Laurent Paillier / ©Laurent Philippe

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