Danse & Internet : la viralité du geste
La singularité du regard que le collectif propose à travers ses créations tient à beaucoup de choses, en particulier l’horizontalité et le décloisonnement dans leur processus de création aux inspirations non-conventionnelles, puisée dans une exploration originale des contenus viraux sur internet. Ils posent la question de la circulation de la danse sur la toile, ce support d’expression infini qui a donné naissance à de nouvelles formes de danse.
(LA) HORDE en a déjà fait l’objet d’une de ses créations, To Da Bone, qui porte à la scène le jumpstyle, danse emblématique de l’internet 2.0.
« Internet est une forme d’extension du réel. Il donne une réalité plus grande à ce que l’on dit ou fait avec une puissance de propagation inouïe, véritable transmetteur de la beauté ou des horreurs. Nous étions curieux de voir comment la danse allait évoluer sur ce terrain-là ».
INTERNET DONNE UNE RÉALITÉ PLUS GRANDE À CE QUE L’ON DIT OU FAIT AVEC UNE PUISSANCE DE PROPAGATION INOUÏE.
Marry Me In Bassiani : entre modernité et tradition
Cette-fois, LA (HORDE) se tourne vers l’Est et puise son inspiration à la fois dans les danses traditionnelles géorgiennes et dans la nouvelle scène électro dont l’épicentre est l’immense club Bassiani à Tbilissi, pour illustrer le rôle contestataire et politique que peut revêtir la danse en Géorgie. Bassiani est devenu le berceau des mouvements contestataires de la jeunesse géorgienne éprise de liberté. Découverte garantie avec cette création aussi polyvalente, évolutive et intense que la précédente, entre danses de mariage et deep-techno !
Ils sont 15 sur scène, en synchronisation parfaite, sur le rythme de musique techno, valsant entre couples amoureux et chocs de sabres.
(LA) HORDE, en mouvement depuis 2013
Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel brisent les codes de l’art vivant et des arts visuels depuis 2013, date de création de (LA) HORDE. La Fondation BNP Paribas suit cette aventure depuis 2017 dans le cadre de son engagement envers la création contemporaine en spectacle vivant.
Crédit photo header (LA) HORDE ©Tom de Peyret