Expliquez-nous l’étape clé du tournage
L’étape clé du tournage du film l’Ascension fût, bien sûr, la préparation et les repérages que nous avons effectués, début janvier 2016. Nous sommes partis en petite équipe avec le chef opérateur, le directeur de production et le premier assistant à Katmandou pour faire les premiers repérages et ensuite nous avons pris un hélicoptère pour voir les grandes étapes du trek et découvrir à quoi ressemblait la montagne et ce à quoi nous allions être confrontés plus tard. Nous sommes d’ailleurs montés à 4900 mètres d’altitude jusqu’au Kalapathar, un des points culminants où nous avons pu voir le camp de base. Nous ne sommes restés qu’une dizaine de minutes car nous n’avions plus d’oxygène avant de redescendre doucement vers Namche.
Quelles difficultés/particularités avez-vous rencontré pour tourner le film ?
Le trek n’était vraiment pas simple, il fallait rejoindre tous les soirs une nouvelle ville, donc il y avait au moins quatre heures de marche par jour. Il fallait tourner en même temps sur le trajet qu’on découvrait parce qu’il y a pleins d’endroits que nous n’avions pas eu le temps de faire en repérage. C’était la difficulté et en même temps une immense liberté par rapport au tournage de ville où il y a beaucoup plus de contraintes, ici nous pouvions nous arrêter quand on voulait et sortir la caméra parce qu’il y avait un joli rayon de soleil qui se couchait derrière une montagne. Nous étions très tributaire du temps et c’était ça la vraie beauté de ce trek.
Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Je pense que le meilleur moment de tout ce trek était notre arrivée au camp de base à 5364 mètres car c’était quelque chose que nous attendions tous. C’était un effort pour nous, un petit peu surhumain, parce que le trek devient vraiment difficile et le manque d’oxygène aussi. Nous ne sommes pas des alpinistes, nous sommes des cinéastes et nous avons une certaine hygiène de vie et un entrainement sportif que nous avons fait auparavant mais le fait d’arriver au camp de base était un grand moment pour chacun d’entre nous. C’était très fort.
A travers son programme, « Projet Banlieues », BNP Paribas et sa Fondation favorisent l’inclusion sociale en aidant les jeunes en difficulté ou handicapés. Depuis 2006, ce sont environ 320 associations locales accompagnées et 829 projets soutenus en faveur de 182 422 bénéficiaires. C’est pourquoi, BNP Paribas est devenu partenaire de ce film porteur d’espoir. Le Groupe a trouvé dans ce projet des valeurs partagées : avenir, possibilité, audace, soutien et valorisation des banlieues.