Si la magie des écrans nait d’esprits passionnés, aucun film ne pourrait voir le jour sans partenaires pour le financer. En France, ce partenaire est une fois sur deux BNP Paribas, avec plus d’une centaine de films sur lesquels la banque intervient chaque année. Rien qu’en 2023, par ses différents modes d’intervention, la banque a participé au financement de films majeurs dont 17 ont été en compétition aux César, et 11 présentés à Cannes dont : la Palme d'or « Anatomie d'une chute » de Justine Triet doublement distingué à la cérémonie des Golden Globes, primé 6 fois aux César 2024 (dont Meilleur film) et nommé 5 fois aux Oscar, ainsi que « Le Règne animal » de Thomas Cailley (5 César). En Europe, ce nombre s’élève à 250 films en moyenne par an.
Un ADN 100 % cinéma
C’était en 1917. BNP Paribas s'appelle encore Banque Nationale de Crédit (BNC) quand le cinéma entre dans sa vie : la Société Eclipse sollicite et obtient de la BNC un crédit de 300 000 francs, l’équivalent de 630 000 euros aujourd’hui. Depuis, BNP Paribas encourage le 7e art dans toutes ses (r)évolutions, comme l’arrivée du parlant, dans toutes ses dimensions : de la distribution, à la promotion et aux salles elles-mêmes – insonorisation, projections, fauteuils, équipements digitaux – jusqu’au récent cinéma « augmenté » (4D, réalité virtuelle, etc.).
BNP Paribas est naturellement devenue la première banque à soutenir cette industrie en Europe. Ses 70 experts, son Centre d’Affaires Image & Médias (CAFIM), ses filiales Cofiloisirs et Cinécapital et son soutien à de nombreux festivals et films font du Groupe un acteur majeur du financement de l’industrie du cinéma.
Le financement d’une industrie de prototype
Au commencement, il y a toujours une histoire. « Chaque projet démarre avec un producteur – un entrepreneur - qui vient nous voir, nous raconte l’histoire qu’il veut porter à l’écran et présente l’équipe dont il s’entoure », raconte Henri de Roquemaurel, Directeur du Centre d'Affaires Image & Médias (CAFIM). Le pôle CAFIM qu’il dirige et les filiales associées s’intéressent à toutes les entreprises de la culture, des médias et du cinéma, et à tous les types de projets, d’idées et de narrations.
Si BNP Paribas adhère à cette première intention, le Groupe finance tout ou partie du film. « Il nous arrive aussi d’aller chercher des projets qui nous tiennent à cœur. Nous avançons la trésorerie nécessaire à la fabrication du film, en général un crédit de 12 à 24 mois en moyenne, poursuit Henri de Roquemaurel, quand les autres partenaires financiers – exploitants de cinéma, chaines de télévision, plateformes, etc. – ne versent le financement qu’à la livraison du film ».
« Chaque projet démarre avec un producteur – un entrepreneur - qui vient nous voir, nous raconte l’histoire qu’il veut porter à l’écran et présente l’équipe dont il s’entoure »
Financement du cinéma : nos chiffres clés en 2024
experts
dédiés au cinéma en Europe
films
financés par an en Europe
film produit en France
est financé directement ou indirectement par BNP Paribas
Être présent à toutes les étapes de fabrication d’un film
Concrètement, le producteur, qui détermine les coûts du film, est en relation directe avec les Chargés d’Affaires Médias de BNP Paribas. « Il est capital de travailler avec des équipes qui comprennent les spécificités de nos projets. Les crédits de production sont des produits financiers particuliers, avec des garanties liées aux droits d’auteur, à la propriété intellectuelle, et relevant de contrats atypiques », commente Henri de Roquemaurel.
S’agissant des producteurs indépendants, le Groupe intervient via Cofiloisirs, que BNP Paribas (Dexia à l’époque) a contribué à créer en 1973 avant d’en prendre le contrôle total en 2022. Son rôle est de financer tout ou partie d’un projet, de son développement à sa livraison aux autres partenaires financiers. « Chez nous, c’est l’analyse en amont qui prime : le budget, le plan de financement, la part des imprévus financés… Et la réponse aux questions : qui sont le producteur, le réalisateur, les techniciens, les partenaires financiers », explique Jean-Baptiste Souchier, Directeur général de Cofiloisirs. Nous mettons à la disposition de nos clients l’expertise accumulée du financement de plus d’une centaine de films par an depuis des dizaines d’années dans un secteur qui se transforme à pas de géant et voit l’arrivée d’acteurs internationaux puissants comme les plateformes ou les fonds d’investissement ».
« Nous mettons à la disposition de nos clients l’expertise accumulée du financement de plus d’une centaine de films par an »
Des solutions de financement sur-mesure
Cofiloisirs propose trois types de crédit : les crédits de développement, les crédits de préparation et les crédits de production du film à proprement parler. L’attribution de ces derniers se fait en fonction de la qualité financière du projet (couverture du budget, qualité des créances cédées, etc.) et de la capacité du producteur à livrer le film selon le cahier des charges. « Notre risque est directement lié à la fabrication et à la livraison du film avant sa sortie en salle. L’expérience du producteur, l’équipe, les partenaires sont donc des critères essentiels à notre analyse », conclut Henri de Roquemaurel.
BNP Paribas intervient également par l’intermédiaire de Cinécapital, société dédiée au financement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle depuis plus de 30 ans, notamment via une activité de conseil en opération de haut de bilan (fusions et acquisitions, levée de fonds, etc.) et la gestion de SOFICA (Sociétés pour le financement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle).
Les SOFICA, créées en 1985, collectent des fonds pour financer l’audiovisuel. Elles offrent, par une fiscalité avantageuse, la possibilité aux particuliers d’investir dans des films et des séries. Les SOFICA placent 90 % de leurs levées de fonds annuelles dans le financement direct du coût de fabrication des films et des séries TV et sont indispensables au secteur : 40 % des films français profitent de ce dispositif chaque année.
« La spécialité de la maison, c’est l’analyse de la valeur d’une œuvre. En contrepartie d’un montant investi dans un film, le producteur nous donne des droits à recettes sur son exploitation future. Notre rôle est de rémunérer au mieux notre investissement initial, donc de rechercher un équilibre complexe entre le coût et le potentiel commercial d’un projet » détaille Diane Cesbron, Directrice Générale de Cinécapital. Cette analyse se fait sous le regard d’un comité d’investissement, qui en mesure la valeur avant toute décision : scénario, équipe artistique, casting, distributeur, etc.
des films d'initiative française
bénéficient du financement d'une SOFICA chaque année
« La spécialité de la maison, c’est l’analyse de la valeur d’une œuvre. Notre rôle est de rémunérer au mieux notre investissement initial, donc de rechercher un équilibre complexe entre le coût et le potentiel commercial d’un projet »
Du grand au petit écran
BNP Paribas participe également à des séries documentaires, des films unitaires pour les chaînes de télévision et s’affirme de plus en plus sur le secteur de la SVOD – vidéo à la demande – en Europe. Récemment, le Groupe a participé au financement de The New Pope (Canal +), Tout va bien (Disney +) ou encore HPI (TF1), la série française la plus vendue au monde.
Les Trois Mousquetaires et BNP Paribas, un projet ambitieux dans un contexte incertain
Alors que les salles de cinéma ont dû fermer leurs portes pendant la pandémie, Jérôme Seydoux et Dimitri Rassam décident de relancer la saga d’Alexandre Dumas, avec le réalisateur Martin Bourboulon. Ce dernier connaît déjà BNP Paribas : ils ont travaillé ensemble pour son film Eiffel.
« Dans ce contexte, on a eu le sentiment de participer à une vraie aventure, avec des producteurs solides à la réputation bien établie. Le projet était ambitieux : produire deux films alors que la presse prédisait à l’époque la mort du cinéma ! » sourit Henri de Roquemaurel.
Pour aider les producteurs à réunir des fonds importants, BNP Paribas, via Cofiloisirs, les a accompagnés pour trouver des sources de financement bancaire pendant qu’ils cherchaient les préachats auprès de chaines de télévision et partenaires internationaux, nombreux sur ce film. Au total, le budget a atteint 72 millions d’euros pour les deux volets de la saga, tournés à 95 % en décors naturels !
Soutenir la visibilité internationale des films
Si BNP Paribas accompagne les films de leur développement à leur production, le Groupe soutient également la promotion de nombreux films. « Chez BNP Paribas, nous sommes convaincus que c’est dans une salle de cinéma que nous vivons les plus belles émotions. Nous mettons donc tout en œuvre pour que le public s’y rende ! », raconte Estelle Couty, Responsable des partenariats cinéma de BNP Paribas. Ce soutien prend plusieurs formes.
« Nous invitons massivement à voir les films en salle : les fans de cinéma, les clients, les collaborateurs, les associations que l’on soutient. Ces invitations se font via nos partenariats de festivals, plus de 40 dans le monde, nos films partenaires et notre plateforme welovecinema.bnpparibas », poursuit Estelle Couty. Cette plateforme, disponible en France, en Belgique et en Italie se positionne comme un média dédié aux passionnés de cinéma.
BNP Paribas, partenaire passionné du cinéma
personnes invitées chaque année dans le monde
à vivre les émotions de la salle de cinéma
de fans de cinéma en Europe
sur les plateformes We Love Cinema de BNP Paribas
partenariats de festivals
dans le monde
Penser au cinéma de demain
Autre ambition du Groupe depuis un siècle : assurer la relève en aidant trois écoles de cinéma et une association dédiée aux jeunes (la Fémis, Cinéfabrik, Kourtrajmé et 1000 Visages), et en s’engageant pour le cinéma de demain. Le Groupe soutient le plan « Action ! » du Centre National du Cinéma, une formation qui permet aux futurs professionnels de cette industrie de mieux appréhender et intégrer les enjeux environnementaux dans leurs métiers.
Enfin, le Groupe se mobilise en faveur du cinéma de patrimoine via son partenariat avec la Cinémathèque française et le Festival Lumière – qui se déroule chaque année à Lyon.
BNP Paribas a souvent le « premier rôle » auprès de tout un secteur jusqu’à son public. Par exemple, pour la sortie du film Divertimento de Marie-Castille Mention-Schaar en janvier 2023, BNP Paribas a invité plus de 1 000 jeunes issus d'associations partenaires et fait venir l’orchestre symphonique du même nom sur scène après la projection.
Plus récemment, des descendants de D’Artagnan lui-même ont été invités à une avant-première des Trois Mousquetaires - Milady. « En événementialisant une projection, nous créons une émotion supplémentaire. Le cinéma permet de s’évader, de voyager, de s’ouvrir sur le monde. Son pouvoir est immense, nous voulons le partager avec le plus grand nombre », conclut Estelle Couty.
« Le cinéma permet de s’évader, de voyager, de s’ouvrir sur le monde. Chez BNP Paribas, nous sommes convaincus que c’est dans une salle de cinéma que nous vivons les plus belles émotions »