- Une nouvelle hausse de taux aux Etats-Unis
- Une symétrie assumée pour l’objectif d’inflation
Un dynamisme de l’emploi qui ne se dément pas, une inflation qui revient, doucement mais sûrement, vers la cible : la Fed ne pouvait que franchir une marche en mars. Il s’agissait d’éviter que le raccourcissement du délai entre deux hausses de taux soit interprété comme le signal d’un cycle de hausses plus rapide que précédemment signalé. Et donc, la hausse est accompagnée d’un message de souplesse.
Premièrement, cette hausse n’a rien à voir avec une ré-estimation des prévisions économiques.
Deuxièmement, il ne faudrait que peu de hausses pour que les taux rejoignent la neutralité. Finalement, le communiqué de presse qualifie de symétrique l’objectif d’inflation. Cette symétrie n’est pas nouvelle, mais la mention qui en est faite dans le communiqué augmente sa crédibilité. En résumé, la Fed a relevé les taux, indiqué qu’elle continuerait de le faire au rythme d’ores et déjà annoncé en décembre, et que la limite haute restait bien plus basse que par le passé. Une nouvelle formulation du lower for longer.