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« Our Ocean » : la Fondation BNP Paribas se mobilise pour le futur des océans

Sylvain Taboni
Sylvain Taboni
Chargé de Mission Environnement

Les 5 et 6 octobre 2017, l’Union Européenne accueillait à Malte la 4ème conférence "Our Ocean" qui réunit chaque année les dirigeants, entrepreneurs, associations et scientifiques pour discuter du futur de l’océan. A cette occasion, la Fondation BNP Paribas a présenté les projets de recherche qu’elle finance sur deux écosystèmes menacés par le changement climatique : les récifs coralliens et les écosystèmes polaires.

Cette grande conférence a également été l’occasion de mobiliser les énergies sur les grandes menaces qui pèsent sur l’océan. Au total, plus de 6 milliards d’euros ont été engagés par les différentes organisations participantes et de nombreux pays ont annoncé la création d’aires marines protégées sur leurs territoires.

Voici un petit résumé de quelques grandes problématiques abordées et d’engagements marquants.

Lutter contre la pollution

Selon une étude de la Fondation Ellen MacArthur, d’ici 2050, il y aura plus de plastique dans l’océan que de poissons. Il est donc important d’agir et de le faire vite. Cette problématique aura été au cœur des deux jours de la conférence.

Un grand nombre de pays s’est engagé à prendre des mesures pour limiter la pollution plastique qu’on retrouve un peu partout dans l’océan et dans les poissons notamment car ils le confondent avec leur nourriture. L’entreprise Sky a aussi annoncé qu’elle n’utiliserait plus de produit en plastique à usage unique dans le cadre de ses activités, un sacré challenge qui devrait en inspirer d’autres.

Favoriser la pêche durable

On estime aujourd’hui que 90% des stocks de poissons sont surexploités et qu’un poisson sur cinq consommés provient d’une pêche illégale. Si la plupart des intervenants sont tombés d’accord sur la nécessité de renforcer la législation internationale sur la pêche, la question de la surveillance des zones de pêches n’est pas encore complètement résolue.

Sur ce thème, c’est la petite île de Niue qui montre l’exemple en annonçant la création d’une aire marine protégée qui représente 40% de ses eaux territoriales. Un record !

Au niveau individuel, il est possible d’agir en s’assurant par exemple que les poissons que l’on consomme proviennent d’une pêche durable et locale. Diversifier les espèces que l’on consomme encourage aussi les pêcheurs à pratiquer une pêche variée et éviter la liquidation complète d’une espèce.

Limiter les impacts du changement climatique

L’océan joue un rôle de régulateur formidable pour notre climat. D’une part il absorbe environ 25% des émissions de CO2 qui proviennent des activités humaines, mais il emmagasine aussi le surplus de chaleur généré. Malheureusement cela se fait à son détriment, ses eaux s’acidifient et sa température s’élève et cela risque d’avoir de lourdes conséquences sur les écosystèmes marins. 

Sur ce point, l’Union Européenne s’est engagée à créer des centres d’innovation pour favoriser la création de moyens de transport maritimes moins émetteurs de CO2 . De son côté, la Fondation BNP Paribas a présenté deux projets d’études d’impact du changement climatique sur les services rendus par les récifs coralliens (pêche, tourisme, protection du littoral) et sur les écosystèmes polaires.

L’océan joue un rôle de régulateur formidable pour notre climat.

Our Ocean 2017

https://ourocean2017.org

Retrouvez l’enregistrement des conférences et la liste complète des engagements sur le site Our Ocean.

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