Sur le mois, et malgré six années de croissance continue de l’emploi, l’économie américaine a créé 156K nouveaux postes. Dans le même temps, le taux de chômage est légèrement remonté, à 5%, après trois mois à 4,9%, et sous l’effet d’une hausse du taux d’activité(à 62,9%). Après la dernière réunion du FOMC, Janet Yellen déclarait : « la vigueur du marché du travail permet d’attirer des personnes jusqu’alors en périphérie et, ce, directement dans l’emploi ». C’est exactement ce que confirme le rapport emploi de septembre. Il montre par ailleurs que la fameuse courbe de Philips est plus vivante que jamais… si on utilise la bonne mesure de tension sur le marché du travail. Notre indice Slack donne ainsi davantage de sens aux récentes évolutions des salaires que letaux de chômage. Contrairement à ce dernier, le Slack avait arrêté de s’améliorer depuis le début de 2016, un phénomène contemporain du tassement des salaires.Le retour à la résorption du sous-emplois’accompagne, depuis l’été, d’une réaccélération des rémunérations. A 2,7%en septembre, le glissement annuel du taux de salaire horaire (secteur privé,personnel non cadre affecté à la production) est au plus haut en sept ans…
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Economie
Etats-Unis, chômage : le point sur la semaine économique
Aux Etats-Unis, le rapport emploi de septembre illustre parfaitement les propos récents des membres de la Fed : un soutien continu à l’économie est possible sans apparition de tensions inflationnistes, le marché du travail étant toujours en mesure d’absorber les nouveaux entrants comme les ré-entrants.