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  • Communiqué de presse

Résultats au 30 Septembre 2007


Troisième trimestre 2007


UN MODELE ROBUSTE : CROISSANCE DES REVENUS DANS TOUS LES POLES
• Produit Net Bancaire 7 690 M€ (+ 12,6 % / 3T06)
• Résultat brut d'exploitation 3 047 M€ (+ 18,7 % / 3T06)

LES EFFETS D'UNE POLITIQUE DE RISQUE RIGOUREUSE : IMPACT LIMITE DE LA CRISE SUR LES RESULTATS DU TRIMESTRE
• Impact sur les revenus - 186 M€
• Impact sur le coût du risque - 115 M€
soit - 301 M€

LA POURSUITE D'UNE STRATEGIE DE CROISSANCE RENTABLE : FORTE HAUSSE DU RESULTAT
• Résultat d'exploitation 2 585 M€ (+ 12,2 % / 3T06)
• Résultat net part du groupe 2 027 M€ (+ 21,0 % / 3T06)


9 PREMIERS MOIS DE 2007
• Résultat net part du groupe 6 816 M€ (+ 22,0 %)
• Coefficient d'exploitation 58,4% (en amélioration de 1 pt)
• ROE après impot annualisé 22,6% (en amelioration de 1,4 pt)
• Bénéfice net par action (9 mois) 7,4 € (+ 19 %)


Le 6 novembre 2007, le Conseil d'administration de BNP Paribas, réuni sous la présidence de Michel Pébereau, a examiné les résultats du groupe pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'année 2007.


DES RESULTATS EN FORTE PROGRESSION, DANS UN CONTEXTE DE CRISE DONT L'IMPACT SUR LE GROUPE A ETE LIMITE


La performance de BNP Paribas au troisième trimestre 2007 s'explique par la faible exposition du groupe aux activités touchées par la crise et par le succès de sa stratégie de croissance et d'internationalisation.

L'impact de la crise sur BNP Paribas a été limité

Pour le troisième trimestre, l'impact net de la crise sur les revenus est de - 186 millions d'euros pour l'ensemble du groupe BNP Paribas, un montant limité grâce à sa faible exposition sur les actifs concernés. En ce qui concerne les financements de LBO en cours de syndication, dont le montant au 30 septembre s'élève à 3,7 milliards d'euros, les ajustements de valeur, pour tenir compte des nouvelles conditions de marché, sont de - 194 millions d'euros. Les ajustements de valeur passés sur les portefeuilles de titrisation sont d'un montant très faible : - 36 millions d'euros. En sens inverse, les gains nets exceptionnels sur les titres de dette émis et sur les actions propres sont de + 44 millions d'euros, affectés au pôle « Autres Activités ».

Dans un environnement caractérisé par une volatilité quotidienne exceptionnelle, les activités de marché se sont très bien comportées, et ont dégagé des revenus en hausse de 23,9 % par rapport au troisième trimestre 2006. Cette performance a été notamment obtenue grâce à une activité de clientèle très soutenue. La forte hausse de la volatilité historique a conduit à une augmentation significative de la « Value at Risk » des activités de marché (VaR moyenne du troisième trimestre de 67 millions d'euros contre une moyenne de 39 millions d'euros au deuxième trimestre 2007). Pour autant, les modèles et les processus de gestion du risque de marché ont montré une très bonne robustesse dans cette période, puisque les pertes constatées certains jours par les activités de marché n'ont jamais dépassé le montant de la VaR quotidienne correspondante.

En ce qui concerne le coût du risque, l'impact de la crise a été de - 115 millions d'euros. L'essentiel de ce montant, soit - 97 millions d'euros, correspond à une dotation à la provision de portefeuille IFRS, au titre du secteur de la construction résidentielle aux Etats-Unis (« home builders »). Cette provision a été calculée à partir de stress tests appliqués aux expositions de BFI et de BancWest. Par ailleurs, les provisions spécifiques de BFI incluent, ce trimestre, une dotation sur certains originateurs de prêts hypothécaires en défaut, dont le montant n'est que de – 18 millions d'euros, l'exposition étant largement collatéralisée. Grâce à une politique stricte de collatéralisation, le groupe n'a pas enregistré de perte de crédit sur les hedge funds, et BFI n'observe pas de détérioration du reste de son portefeuille, constatant toujours des reprises de provisions. Son exposition nette au risque direct « sub-prime » est négligeable. Le groupe BNP Paribas dans son ensemble tire ainsi les bénéfices d'une politique de risques rigoureuse mise en œuvre dans l'ensemble des pôles.

Cependant, la poursuite de la crise entraîne une augmentation significative des risques de contrepartie dans les activités de marché.


Enfin, l'impact de la crise sur le coût de refinancement de BNP Paribas est limité. Bénéficiant de la notation AA+ attribuée par Standard and Poor's, le groupe a pu accéder pendant toute la période à la liquidité dans des conditions compétitives. De plus, ses besoins de refinancement n'ont pas significativement augmenté. En effet, le groupe BNP Paribas est très peu dépendant de la titrisation pour le financement de la croissance de ses actifs, et, par ailleurs, son activité de conduits est d'une ampleur limitée : les six conduits multi-sellers sponsorisés par BNP Paribas représentaient un encours de 9,6 milliards d'euros au 30 septembre 2007, l'un des plus faibles parmi les grands groupes bancaires.


La stratégie de croissance et d'internationalisation porte ses fruits

BNP Paribas réalise au troisième trimestre un produit net bancaire de 7 690 millions d'euros, en hausse de 12,6 % par rapport à celui du troisième trimestre 2006. Cette croissance résulte principalement du développement organique des métiers du groupe : à périmètre et change constants, le produit net bancaire des pôles opérationnels progresse de 10,6 %. Malgré la crise, les revenus sont en croissance dans tous les pôles d'activité.

Sur les neuf premiers mois de l'année 2007, BNP Paribas produit 77 % de ses revenus en Europe dont 47 % en France. L'Amérique du Nord, marché le plus impacté par la crise actuelle, représente seulement 11 % des revenus, alors que l'Asie et les pays émergents procurent 12 % des revenus du groupe sur l'ensemble des neuf mois, et continuent à présenter un potentiel de développement important pour tous ses métiers.

L'évolution des frais de gestion traduit la poursuite des investissements de croissance organique, ainsi qu'une flexibilité satisfaisante des coûts dans les activités de marché. Les frais de gestion des pôles opérationnels, à périmètre et change constants, progressent de 10,5 % par rapport au troisième trimestre 2006. Le coefficient d'exploitation du pôle BFI ressort à 59,1 % au troisième trimestre, en hausse de 3,5 points compte tenu des ajustements de valeur liés à la crise. Le coefficient d'exploitation de tous les autres pôles opérationnels s'améliore, notamment pour le pôle BNL bc, qui affiche une baisse de 4,9 points. Pour l'ensemble des pôles opérationnels à périmètre et change constant, le coefficient d'exploitation se situe au troisième trimestre 2007 à 61,0 %, en amélioration de 0,1 point par rapport au troisième trimestre 2006, le groupe parvenant ainsi à maintenir son niveau d'efficacité opérationnelle ce trimestre.

Le résultat brut d'exploitation augmente de 18,7 % pour s'établir à 3 047 millions d'euros (2 881 millions d'euros, soit + 10,8 % à périmètre et change constants pour les seuls pôles opérationnels).

La charge de provisionnement, à 462 millions d'euros, s'est accrue de 75 % par rapport au troisième trimestre 2006. Cette augmentation de 198 millions d'euros intègre 115 millions d'euros liés à la crise des marchés, comme indiqué ci-dessus. Le coût du risque annualisé s'élève ce trimestre à 37 points de base des actifs pondérés, contre 24 au troisième trimestre 2006.

Le résultat avant impôt du groupe s'établit à 2 727 millions d'euros, en hausse de 12,4 % par rapport au troisième trimestre 2006. Il intègre un résultat avant impôt de 211 millions d'euros du pôle « Autres Activités », ce pôle enregistrant notamment ce trimestre, en PNB, la plus-value de cession de la participation de BNP Paribas Capital dans Bouygues Telecom, ainsi qu'une économie exceptionnelle de frais de gestion de 74 millions d'euros, liée au changement du régime italien des indemnités de fin de carrière (TFR), comptabilisée en déduction des coûts de restructuration de BNL. Le résultat avant impôt des pôles opérationnels, à périmètre et change constant, est en hausse de 5,8 %.

Le résultat net part du groupe, à 2 027 millions d'euros, est en hausse de 21,0 % par rapport à celui du troisième trimestre 2006.

Pour les neuf premiers mois de 2007, le résultat net part du groupe s'établit à 6 816 millions d'euros (+ 22,0 %). Le coefficient d'exploitation de 58,4 % marque une amélioration de 1 point par rapport aux neuf premiers mois de 2006. La rentabilité annualisée des capitaux propres s'établit à 22,6 %, en progression de 1,4 point par rapport aux neuf premiers mois de 2006.

Le bénéfice net par action sur neuf mois est porté de 6,2 euros à 7,4 euros (+19%).

Dans un contexte de croissance rapide des actifs pondérés depuis un an (+ 15,1 % par rapport au 30 septembre 2006), le ratio international de solvabilité est estimé à 10,5 % au 30 septembre 2007 et le ratio « Tier 1 » à 7,3 %.

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