Restaurer des oeuvres abritées dans nos musées pour préserver, mettre en valeur et faire découvrir ce patrimoine, tel est l'objectif de BNP Paribas pour l'art, lancé en 1994 par Michel Pébereau, Président-Directeur Général de BNP Paribas.
Initialement prévu pour une durée de trois ans (de 1994 à 1997), ce programme de mécénat a été reconduit jusqu'en 2001. Il a permis de restaurer une cinquantaine de chefs-d'oeuvre dans 36 villes : retable à volets avec vierge à l'enfant à Strasbourg, peintures de Natoire, Orsel, Deruet, Campana, Jouvenet, Goya, Picasso... conservés à Troyes, Lyon, Orléans, Montpellier, Rouen, Agen et Toulouse.
Sans oublier la restauration exceptionnelle de l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de Véronèse, achevée en 1997, Le Repas chez Simon, exposé dans le salon d'Hercule du château de Versailles.
Le second volet de ce programme de restauration, mené en étroite collaboration avec la Direction des musées de France, et tout particulièrement avec l'équipe de conservateurs du musée national du château de Versailles associée aux conservateurs et aux scientifiques du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), s'achève aujourd'hui avec la restauration du plafond du salon d'Hercule, l'Apothéose d'Hercule, chef-d'oeuvre de François Lemoyne au château de Versailles. Cette restauration était projetée depuis 1990. En 1993, un examen au moyen d'une tourelle avait permis d'observer que l'oeuvre était victime de décollements de toile et que la couche picturale était dénaturée (vernis jauni, repeints importants et salissures recouvraient la surface peinte originale).
Cette opération de grande envergure - un chantier de 480 m2, à 15 mètres de hauteur au-dessus du public, qui nécessita l'intervention de 13 restaurateurs pendant deux ans - consacre une nouvelle fois le principe fondamental de la démarche interdisciplinaire que constitue la restauration des oeuvres d'art. Ainsi, deux études ont été menées : l'une sur l'histoire des interventions antérieures de l'oeuvre et l'autre sur sa situation matérielle, son état de conservation et les traitements nécessaires à exécuter.
Tout en préservant les altérations dues au vieillissement matériel de la toile, le travail des restaurateurs a mis en évidence l'histoire mouvementée d'une oeuvre unique qui conduisit son auteur au suicide après trois années d'un labeur inégalé.
Le plafond l'Apothéose d'Hercule retrouve aujourd'hui tout son éclat, dans le salon d'Hercule restauré également grâce au soutien financier de BNP Paribas.
Ce programme est à la mesure de la fondation BNP Paribas : en favorisant le dialogue entre le monde économique et son environnement - qu'il soit culturel, scientifique ou social -, s'attacher à promouvoir la connaissance du patrimoine, à encourager l'expression artistique, et à lutter contre la souffrance et l'exclusion.
Initialement prévu pour une durée de trois ans (de 1994 à 1997), ce programme de mécénat a été reconduit jusqu'en 2001. Il a permis de restaurer une cinquantaine de chefs-d'oeuvre dans 36 villes : retable à volets avec vierge à l'enfant à Strasbourg, peintures de Natoire, Orsel, Deruet, Campana, Jouvenet, Goya, Picasso... conservés à Troyes, Lyon, Orléans, Montpellier, Rouen, Agen et Toulouse.
Sans oublier la restauration exceptionnelle de l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de Véronèse, achevée en 1997, Le Repas chez Simon, exposé dans le salon d'Hercule du château de Versailles.
Le second volet de ce programme de restauration, mené en étroite collaboration avec la Direction des musées de France, et tout particulièrement avec l'équipe de conservateurs du musée national du château de Versailles associée aux conservateurs et aux scientifiques du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), s'achève aujourd'hui avec la restauration du plafond du salon d'Hercule, l'Apothéose d'Hercule, chef-d'oeuvre de François Lemoyne au château de Versailles. Cette restauration était projetée depuis 1990. En 1993, un examen au moyen d'une tourelle avait permis d'observer que l'oeuvre était victime de décollements de toile et que la couche picturale était dénaturée (vernis jauni, repeints importants et salissures recouvraient la surface peinte originale).
Cette opération de grande envergure - un chantier de 480 m2, à 15 mètres de hauteur au-dessus du public, qui nécessita l'intervention de 13 restaurateurs pendant deux ans - consacre une nouvelle fois le principe fondamental de la démarche interdisciplinaire que constitue la restauration des oeuvres d'art. Ainsi, deux études ont été menées : l'une sur l'histoire des interventions antérieures de l'oeuvre et l'autre sur sa situation matérielle, son état de conservation et les traitements nécessaires à exécuter.
Tout en préservant les altérations dues au vieillissement matériel de la toile, le travail des restaurateurs a mis en évidence l'histoire mouvementée d'une oeuvre unique qui conduisit son auteur au suicide après trois années d'un labeur inégalé.
Le plafond l'Apothéose d'Hercule retrouve aujourd'hui tout son éclat, dans le salon d'Hercule restauré également grâce au soutien financier de BNP Paribas.
Ce programme est à la mesure de la fondation BNP Paribas : en favorisant le dialogue entre le monde économique et son environnement - qu'il soit culturel, scientifique ou social -, s'attacher à promouvoir la connaissance du patrimoine, à encourager l'expression artistique, et à lutter contre la souffrance et l'exclusion.