UN RESULTAT NET PART DU GROUPE DE 573 MILLIONS D'EUROS DANS UN TRIMESTRE AFFECTE PAR UNE CRISE FINANCIERE VIOLENTE
UN RETOUR SUR CAPITAUX PROPRES ANNUALISE APRES IMPOT DE 14,0 %
POUR LES NEUF PREMIERS MOIS DE 2002
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- Dans un environnement marqué par une crise financière profonde, le groupe dégage au troisième trimestre un PNB de 4 040 millions d'euros, en baisse de 3,8 % par rapport au troisième trimestre 2001 (- 4,6 % à périmètre et taux de change constants).
- Les frais de gestion n'augmentent que de 1,7 % à 2 728 millions d'euros (soit + 0,2 % à périmètre et taux de change constants) et le résultat brut d'exploitation baisse de 13,5 % à 1 312 millions d'euros.
- La charge de provisionnement des risques s'accroît de 17 millions d'euros (+ 4,6 %).
- Le résultat d'exploitation s'établit à 925 millions d'euros (- 19,4 %).
- Le poids exceptionnel des dotations aux provisions sur les portefeuilles d'actions (244 millions d'euros) conduit à une baisse de 22,9 % du résultat net part du groupe (573 millions d'euros).
- Malgré la crise boursière, les pôles d'activité Banque de Financement et d'Investissement, et Banque Privée, Gestion d'actifs, Assurance et Titres dégagent des coefficients d'exploitation trimestriels de respectivement 65,3 % et 69,1 % et un résultat trimestriel avant impôt supérieur à 200 millions d'euros chacun.
- Les activités de banque de détail poursuivent leur dynamique de progression, particulièrement à l'étranger ; leur résultat avant impôt est en hausse de 9,4 % à 616 millions d'euros.
Le conseil d'administration de BNP Paribas a examiné les résultats du groupe pour le troisième trimestre de l'année ainsi que pour les neuf premiers mois.
Le trimestre a été marqué par la poursuite et l'aggravation de la crise boursière mondiale qui a pris, fin septembre, une acuité extrême. Au niveau de l'économie réelle, la reprise est différée aux Etats-Unis et le ralentissement se confirme en Europe.
Dans ce contexte, le produit net bancaire du groupe BNP Paribas diminue de 3,8 % au troisième trimestre 2002 par rapport au troisième trimestre 2001, à 4 040 millions d'euros (- 4,6 % à périmètre et taux de change constants). Cette baisse est liée à la crise des marchés qui a des répercussions négatives sur les revenus de trading
(- 27,9 % à 611 millions d'euros) et sur les commissions assises sur la valorisation de portefeuilles (commissions de gestion, de conservation de titres) ou les flux boursiers (courtages).
La progression des frais de gestion est limitée à 1,7 %, à 2 728 millions d'euros, ce qui correspond à une quasi-stabilité (+ 0,2 %) à périmètre et taux de change constants.
Le résultat brut d'exploitation atteint 1 312 millions d'euros, en baisse de 13,5 % par rapport au troisième trimestre de 2001 (- 13,0 % à périmètre et taux de change constants).
Le coût du risque n'augmente que de 4,6 % à 387 millions d'euros (+ 2,2 % à périmètre et taux de change constants) par rapport au troisième trimestre 2001. Le groupe maintient une gestion rigoureuse et une large diversification de ses risques de crédit.
La charge nette des provisions pour dépréciation de titres atteint 244 millions d'euros. Prenant en compte l'extrême volatilité des marchés boursiers, le groupe, au-delà du provisionnement habituel, a constitué des dotations complémentaires sur différentes lignes d'actions cotées et, en outre, réalloué globalement la Provision pour Risques Sectoriels Eventuels (218 millions d'euros) à la couverture du portefeuille. Compte tenu de ces dotations et provisions, le portefeuille du groupe comporte, aux cours du 30 septembre, 1,9 milliard d'euros de plus-values latentes nettes, dont 1,5 milliard pour BNP Paribas Capital (net du goodwill de Cobepa) et 0,4 milliard hors BNP Paribas Capital.
Au total, les éléments hors exploitation passent de +80 millions d'euros (au troisième trimestre 2001) à – 112 millions d'euros et le résultat net part du groupe s'établit à 573 millions d'euros (- 22,9 % par rapport au troisième trimestre 2001).
Pour les neuf premiers mois de l'année, le coefficient d'exploitation s'établit à 65,1 % et témoigne de la bonne résistance de BNP Paribas dans un environnement difficile. Le retour sur capitaux propres annualisé après impôt du groupe atteint 14,0 %.
Le ratio international de solvabilité, à 11, 4 % et le noyau dur, à 8,0 %, témoignent de la solidité du bilan du groupe. BNP Paribas saisit les opportunités de cours que la crise des marchés présente depuis juillet pour procéder à des rachats d'actions conformément à sa politique annoncée. Au 31 octobre, 8,7 millions d'actions avaient été achetées.
UN RETOUR SUR CAPITAUX PROPRES ANNUALISE APRES IMPOT DE 14,0 %
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- Dans un environnement marqué par une crise financière profonde, le groupe dégage au troisième trimestre un PNB de 4 040 millions d'euros, en baisse de 3,8 % par rapport au troisième trimestre 2001 (- 4,6 % à périmètre et taux de change constants).
- Les frais de gestion n'augmentent que de 1,7 % à 2 728 millions d'euros (soit + 0,2 % à périmètre et taux de change constants) et le résultat brut d'exploitation baisse de 13,5 % à 1 312 millions d'euros.
- La charge de provisionnement des risques s'accroît de 17 millions d'euros (+ 4,6 %).
- Le résultat d'exploitation s'établit à 925 millions d'euros (- 19,4 %).
- Le poids exceptionnel des dotations aux provisions sur les portefeuilles d'actions (244 millions d'euros) conduit à une baisse de 22,9 % du résultat net part du groupe (573 millions d'euros).
- Malgré la crise boursière, les pôles d'activité Banque de Financement et d'Investissement, et Banque Privée, Gestion d'actifs, Assurance et Titres dégagent des coefficients d'exploitation trimestriels de respectivement 65,3 % et 69,1 % et un résultat trimestriel avant impôt supérieur à 200 millions d'euros chacun.
- Les activités de banque de détail poursuivent leur dynamique de progression, particulièrement à l'étranger ; leur résultat avant impôt est en hausse de 9,4 % à 616 millions d'euros.
Le conseil d'administration de BNP Paribas a examiné les résultats du groupe pour le troisième trimestre de l'année ainsi que pour les neuf premiers mois.
Le trimestre a été marqué par la poursuite et l'aggravation de la crise boursière mondiale qui a pris, fin septembre, une acuité extrême. Au niveau de l'économie réelle, la reprise est différée aux Etats-Unis et le ralentissement se confirme en Europe.
Dans ce contexte, le produit net bancaire du groupe BNP Paribas diminue de 3,8 % au troisième trimestre 2002 par rapport au troisième trimestre 2001, à 4 040 millions d'euros (- 4,6 % à périmètre et taux de change constants). Cette baisse est liée à la crise des marchés qui a des répercussions négatives sur les revenus de trading
(- 27,9 % à 611 millions d'euros) et sur les commissions assises sur la valorisation de portefeuilles (commissions de gestion, de conservation de titres) ou les flux boursiers (courtages).
La progression des frais de gestion est limitée à 1,7 %, à 2 728 millions d'euros, ce qui correspond à une quasi-stabilité (+ 0,2 %) à périmètre et taux de change constants.
Le résultat brut d'exploitation atteint 1 312 millions d'euros, en baisse de 13,5 % par rapport au troisième trimestre de 2001 (- 13,0 % à périmètre et taux de change constants).
Le coût du risque n'augmente que de 4,6 % à 387 millions d'euros (+ 2,2 % à périmètre et taux de change constants) par rapport au troisième trimestre 2001. Le groupe maintient une gestion rigoureuse et une large diversification de ses risques de crédit.
La charge nette des provisions pour dépréciation de titres atteint 244 millions d'euros. Prenant en compte l'extrême volatilité des marchés boursiers, le groupe, au-delà du provisionnement habituel, a constitué des dotations complémentaires sur différentes lignes d'actions cotées et, en outre, réalloué globalement la Provision pour Risques Sectoriels Eventuels (218 millions d'euros) à la couverture du portefeuille. Compte tenu de ces dotations et provisions, le portefeuille du groupe comporte, aux cours du 30 septembre, 1,9 milliard d'euros de plus-values latentes nettes, dont 1,5 milliard pour BNP Paribas Capital (net du goodwill de Cobepa) et 0,4 milliard hors BNP Paribas Capital.
Au total, les éléments hors exploitation passent de +80 millions d'euros (au troisième trimestre 2001) à – 112 millions d'euros et le résultat net part du groupe s'établit à 573 millions d'euros (- 22,9 % par rapport au troisième trimestre 2001).
Pour les neuf premiers mois de l'année, le coefficient d'exploitation s'établit à 65,1 % et témoigne de la bonne résistance de BNP Paribas dans un environnement difficile. Le retour sur capitaux propres annualisé après impôt du groupe atteint 14,0 %.
Le ratio international de solvabilité, à 11, 4 % et le noyau dur, à 8,0 %, témoignent de la solidité du bilan du groupe. BNP Paribas saisit les opportunités de cours que la crise des marchés présente depuis juillet pour procéder à des rachats d'actions conformément à sa politique annoncée. Au 31 octobre, 8,7 millions d'actions avaient été achetées.