Le métier a-t-il évolué depuis votre arrivée dans le département en 2002 ?
Énormément ! À mon arrivée, nous ne disposions que de deux produits de Cash Management. Aujourd’hui notre portefeuille en compte 70 dont de nombreux outils digitaux très efficaces. Au-delà de la performance de nos équipes, notre métier a pris de l’ampleur car il s’est imposé comme un facteur de fidélisation : si nous répondons aux besoins de notre client et qu’il est satisfait de nos services, nous avons de grande chance qu’il reste avec nous !
Quelles sont les qualités requises pour réussir dans ce métier ?
Pour moi il y a deux qualités principales : la technique et l’analyse. La technique, car les opérations de Cash Management sont complexes, parfois urgentes, à plus forte raison lorsque les entreprises sont implantées à l’international et que les échanges doivent être accompagnés en tenant compte de l’ensemble des réglementations locales.
Il faut donc être endurant et positif tout au long du processus. L’analyse, car il faut saisir finement les problématiques de chaque client. Évidemment, nourrir un excellent contact client est également fondamental, car notre métier repose sur un gage de confiance.
Comment expliquez-vous la réussite de BNP Paribas sur l’offre de Cash Management ?
Notre grande force réside à mon avis dans le partage d’une même culture d’entreprise. Cela nous permet d’accompagner des clients sur chacun de leurs marchés domestiques de la même façon, avec le même engagement, alors même que le bureau géographique n’est pas le même. Cette homogénéité de l’offre et de la qualité du service à travers le monde – nous sommes présents dans 55 pays – a été renforcée par la création du Cash Management Competence Center, qui facilite les échanges et partage des ressources entre collaborateurs à échelle globale.
Vous ressentez à quel point vous êtes utiles pour les entreprises ?
Absolument. Notre impact est évident et c’est d’ailleurs un élément gratifiant de notre activité. Le contexte de la crise de la Covid-19 souligne encore plus fortement l’importance de notre métier. Par exemple, fin mars, nous avons contacté tous nos clients en Belgique pour nous assurer qu’ils avaient les moyens de faire face à leurs obligations à distance, notamment celle de payer les salariés. Ces aides permettent d’éviter un désastre économique et social.
*« L’argent est roi » c’est-à-dire « le nerf de la guerre »