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Communiqués de presse

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Le 14 février 2012, le Conseil d'administration de BNP Paribas, réuni sous la présidence de Baudouin Prot, a examiné les résultats du Groupe pour le quatrième trimestre et arrêté les comptes de l'année 2011.

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(1) Sous réserve de l'approbation de l'AG, détachement le 30 mai 2012, paiement en numéraire ou en actions nouvelles le 26 juin 2012
(2) Source : Thomson Reuters
(3) Source : Dealogic


UN BENEFICE NET PART DU GROUPE DE 6 MILLIARDS D'EUROS, MALGRE LA DEPRECIATION DES TITRES SOUVERAINS GRECS A 75%, CONFIRMANT LA SOLIDITE DU MODELE DE BNP PARIBAS

L'année 2011 a été marquée au second semestre par la décision des autorités européennes de ne pas couvrir la dette de la Grèce dans sa totalité, la crise sur les dettes souveraines de certains pays de la zone euro, la chute des marchés d'actions et les tensions sur la liquidité et le refinancement ainsi que le renforcement des exigences de solvabilité par l'Autorité Bancaire Européenne (EBA). Dans ce contexte, le Groupe a provisionné son exposition sur les titres souverains grecs à hauteur de 75% et a fortement réduit son encours de dettes souveraines (-29%) en réalisant une perte de -872 millions d'euros. Il a également contracté ses besoins de financement à moyen et long terme en dollars (-53 milliards de dollars) et accru ses émissions de dette à moyen et long terme (43 milliards d'euros contre 35 milliards programmés). Enfin, le Groupe a mis en place un plan d'adaptation de la taille de son bilan et de ses activités en vue de dégager +100 pb de ratio common equity Tier 1 complémentaires d'ici fin 2012. Un tiers est d'ores et déjà réalisé.

Dans ce contexte exceptionnel, le Groupe a réalisé un produit net bancaire de 42 384 millions d'euros1, en baisse de 3,4% par rapport à 2010. Les frais de gestion s'établissent à 26 116 millions d'euros (-1,5%)2 et le résultat brut d'exploitation est en baisse de 6,3% à 16 268 millions d'euros. Du fait du provisionnement des titres souverains grecs (-3 241 millions d'euros), le coût du risque est en hausse de 41,5% à 6 797 millions d'euros. Hors cet effet, il est en baisse de 25,9% à 3 556 millions d'euros. Après impact de la dépréciation des titres souverains grecs dans les partenariats d'assurance (-213 millions d'euros), le résultat avant impôt s'inscrit en baisse de 25,9% à 9 651 millions d'euros. Après la charge d'impôts sur les bénéfices (-2 757 millions d'euros) et les intérêts minoritaires (-844 millions d'euros), le résultat net part du groupe s'établit à 6 050 millions d'euros, en baisse de 22,9% par rapport à 2010.

Malgré cet environnement exceptionnellement difficile, le Groupe confirme son savoir-faire en matière d'intégration. Le succès du rapprochement des entités de BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas avec celles du Groupe grâce à la mobilisation des équipes dans l'ensemble des territoires et métiers conduit à réaliser 1 127 millions d'euros de synergies dès 2011, niveau proche de l'objectif de 1 200 millions d'euros fixé pour 2012. Un volet additionnel de 300 millions d'euros par an à partir de 2012 portera le montant total des synergies à 1 500 millions d'euros contre 900 millions prévus initialement. Les coûts de restructuration résiduels correspondants s'élèveront à 300 millions d'euros en 2012.

Le bénéfice net par action s'élève à 4,82 euros contre 6,33 euros en 2010. L'actif net par action, à 58,2 euros est en hausse de 5,0% par rapport à 2010. Il a progressé de 35,7% depuis 2006, dernière année d'avant crise. Ainsi, le modèle de BNP Paribas assure une croissance robuste de la valeur de l'actif net par action à travers le cycle.

Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée Générale des actionnaires de verser un dividende de 1,20 euro par action, soit un taux de distribution de 25,1%, payable au choix en numéraire ou en actions3. Cette répartition du résultat permet de réinvestir au moins les trois quarts des bénéfices dans l'entreprise pour poursuivre l'accroissement des fonds propres et préserver la capacité du Groupe à financer ses clients.

Au quatrième trimestre 2011, dans un contexte marqué par la dépréciation complémentaire des titres souverains grecs à 75%, des conditions de marché très difficiles et la cession de titres souverains, le produit net bancaire du Groupe s'élève à 9 686 millions d'euros en baisse de 6,1% par rapport au quatrième trimestre 2010 et les frais de gestion sont en baisse de 3,0% à 6 678 millions d'euros. Ces évolutions intègrent des éléments non récurrents dans CIB et les « Autres activités » (cf ci-dessous) dont l'effet net est -120 M€ de PNB et -28 M€ en frais de gestion. Hors dépréciation des titres souverains grecs (-567 millions d'euros), le coût du risque est en baisse de 18,2% (+30,6% y compris cet effet). Ainsi, le résultat net part du groupe s'inscrit à 765 millions d'euros, en baisse de 50,6% par rapport à la même période de l'année précédente.


1) Les éléments exceptionnels du PNB se compensent à 35 millions d'euros près : pertes sur cessions de titres souverains (-872 millions d'euros), pertes sur cession de crédits (-152 millions d'euros), dépréciation de la participation dans AXA (-299 millions d'euros), réévaluation de la dette propre (+1 190 millions d'euros), reprises exceptionnelles de PPA de Fortis (+168 millions d'euros).
2) Les éléments exceptionnels de frais de gestion se compensent à 14 millions d'euros près : coût du plan d'adaptation (-239 millions d'euros), reprise d'une provision pour litige (+253 millions d'euros).


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