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  • Communiqué de presse

BNP Paribas - Resultats 2002 : des performances élevées dans un environnement tres difficile

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PRODUIT NET BANCAIRE : 16,8 MILLIARDS D'EUROS (- 3,8 %)
RESULTAT NET PART DU GROUPE : 3,3 MILLIARDS D'EUROS (- 18,0 %)
RETOUR SUR CAPITAUX PROPRES APRES IMPÔT : 13,5 %
COEFFICIENT D'EXPLOITATION : 65,2 %

- Dans un environnement de ralentissement économique et de crise des marchés boursiers, BNP Paribas a réalisé des performances élevées.

- Le produit net bancaire s'élève à 16 793 millions d'euros (- 3,8 % seulement).

- Le coefficient d'exploitation reste d'un niveau très compétitif, à 65,2 % (62,7 % en 2001).

- Le résultat brut d'exploitation s'établit à 5 838 millions d'euros, en repli de 10,4 %.

- Le résultat net, part du groupe, à 3 295 millions d'euros (- 18,0 %), assure une rentabilité des fonds propres, après impôt, de 13,5 %.

- Les pôles Banque de financement et d'investissement (BFI) et Banque privée, gestion d'actifs, assurance et titres (BPGA), dont l'exploitation a été très affectée par la crise des marchés boursiers, ont néanmoins dégagé des résultats nets avant impôt très significatifs : respectivement 1 186 et 830 millions d'euros.

- Les activités de la Banque de détail poursuivent leur progression et contribuent largement à la bonne performance du Groupe. Leur résultat brut d'exploitation, en hausse de 12,9 % à 3 431 millions d'euros, représente près de 60 % du résultat brut d'exploitation total. Leur résultat net avant impôt s'établit à 2 448 millions d'euros (+ 5,6 %).

Réuni le 4 février 2003 sous la présidence de Michel Pébereau, le Conseil d'administration de BNP Paribas a arrêté les comptes de l'exercice 2002.


Des resultats eleves dans un environnement tres difficile.

L'année 2002 a été marquée, surtout à partir du mois de juin, par des incertitudes géopolitiques, un ralentissement économique persistant, une crise majeure des marchés boursiers. Dans le prolongement des attaques terroristes du 11 septembre 2001, divers attentats ont visé les démocraties occidentales et un climat de préparation de guerre a pesé sur l'ensemble de l'année 2002. La reprise économique, attendue aux Etats-Unis, s'est avérée tardive et hésitante, tandis que l'Europe subissait à son tour un ralentissement prononcé. Les marchés financiers ont connu à la fois un mouvement de défiance à l'égard des dettes d'entreprise, dans le contexte d'une remise en cause de la comptabilité de grandes sociétés américaines, une volatilité élevée des bourses de valeur et une crise sans précédent de celles-ci à partir du mois de juin.

Dans cet environnement très difficile, le produit net bancaire du groupe BNP Paribas a diminué de 3,8 % à 16 793 millions d'euros (- 4,1 % à périmètre et taux de change constants). Cette baisse est essentiellement due à la crise des marchés financiers qui a eu des répercussions négatives, notamment sur les revenus de trading (- 21,2 %, à 2 550 millions d'euros).

Les frais de gestion sont pratiquement stables (+ 0,2 %) à 10 955 millions d'euros. A périmètre et taux de change constants, ils baissent de 0,5 % sous l'effet notamment des réductions de rémunérations variables dans les métiers liés aux marchés financiers, les charges de la banque de détail restant très bien maîtrisées.

Le résultat brut d'exploitation ne baisse ainsi que de 10,4 % à 5 838 millions d'euros (- 10,1 % à périmètre et taux de change constants). Le coefficient d'exploitation s'établit à 65,2 % (+ 2,5 points), niveau très compétitif dans le contexte de 2002. Le coût du risque augmente de 12,0 % à 1 470 millions d'euros, principalement du fait d'une aggravation de la charge de provisionnement de la banque de financement et d'investissement aux Etats-Unis. Le résultat d'exploitation s'établit ainsi à 4 368 millions d'euros (- 16,1 %).

Les plus-values tirées des portefeuilles d'actions du groupe s'élèvent à 903 millions d'euros, en baisse de 19,7 % seulement malgré l'environnement boursier très dégradé, du fait de la bonne résistance du portefeuille de "private equity" du groupe.

Les croissances externes réalisées à la fin de l'année 2001 et dans le courant de l'année 2002 ont pratiquement doublé la charge d'amortissement des écarts d'acquisition (" goodwill "), qui passe de 188 à 366 millions d'euros. Au total, les éléments hors exploitation, positifs de 445 millions d'euros, sont en baisse de 56,7 % par rapport à 2001.

Le rachat à 100 % de BancWest, réalisé à la fin de 2001, permet la baisse des intérêts minoritaires à 343 millions d'euros (- 13,6 %) malgré le poids accru des rémunérations d'actions de préférence émises pour renforcer les fonds propres du groupe. La charge fiscale, qui traduit notamment la baisse du taux d'imposition dans certains pays où opère le groupe et une reprise d'impôt aux Etats-Unis, diminue de 35,3 % à 1 175 millions d'euros.

Le résultat net part du groupe s'établit ainsi à 3 295 millions d'euros (- 18,0 %), ce qui assure une rentabilité des capitaux propres de 13,5 % pour l'exercice (contre 18,2 % en 2001) après amortissement du goodwill et de 14,8 % (contre 18,9 % en 2001) avant celui-ci.

Au cours de l'année 2002, le groupe a procédé à l'acquisition de United California Bank (2,4 milliards d'euros), Consors (0,5 milliard d'euros), Cogent (0,4 milliard d'euros) et Facet (0,9 milliard d'euros) et renforcé ainsi ses positions concurrentielles et sa capacité de développement, notamment en banque de détail. La solidité du bilan s'est encore accrue. Le ratio de solvabilité (noyau dur) atteint 8,1 % au 31 décembre 2002 (contre 7,3 % au 31 décembre 2001) et le ratio total 10,9 % (contre 10,6 %).

Outre la poursuite des rachats d'actions permettant de neutraliser l'effet des émissions à destination des salariés, le groupe, en 2003, continuera à mettre en oeuvre son programme de rachat dans les limites rendues possibles par le respect de ses objectifs de ratio de solvabilité et sa politique opportuniste et disciplinée de croissance externe.

Les décisions concernant la participation de 16,2 % au capital du Crédit Lyonnais, acquise pour un prix de revient moyen de 54,7 euros par action, seront prises le moment venu, dans le respect de la discipline financière du groupe.

Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée Générale le versement d'un dividende, inchangé par rapport à l'exercice précédent, de 1,20 euro par action, assorti d'un avoir fiscal de 0,60 euro, soit une rémunération totale de 1,80 euro