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« Le Fonds Urgence & Développement donne une vraie force d’impact à la générosité » : BNP Paribas triple vos dons pour le Giving Tuesday

Publié le 28.11.2022

Cette année 2022, marquée par de nombreux bouleversements, est aussi celle des dix ans du Fonds Urgence & Développement (FUD) de BNP Paribas. A l’occasion du « Giving Tuesday », qui voit les dons des clientèles et équipes de BNP Paribas triplés par le Groupe du lundi 28 novembre midi jusqu’au mardi 29 novembre minuit, nous avons rencontré Sébastien Baijard, Responsable du FUD. Il revient pour nous sur la première décennie de cet outil novateur et sur les défis qui l’attendent.

Giving Tuesday : le FUD triple vos dons en faveur des réfugiés !

À l’occasion du Giving Tuesday ce 29 novembre 2022, chaque don de particulier (collaborateur ou collaboratrice en exercice ou à la retraite de BNP Paribas, cliente ou client de la Banque en France) réalisé entre le 28 novembre midi et le 29 novembre minuit par le biais du Fonds Urgence & Développement sera triplé – et non doublé ! – par BNP Paribas. Les frais de fonctionnement du fonds de dotation étant entièrement assurés par BNP Paribas, pour un don de 100€, 300€ (plutôt que 200 habituellement) seront reversés aux ONG partenaires de l’opération CARE, Médecins Sans Frontières et la Croix Rouge.

  • France : avec la réduction fiscale de 66% pour les dons réalisés au profit d’un fonds de dotation ou d’une association, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€.
  • Belgique : avec la réduction fiscale de 45% pour les dons supérieurs à 40€, un don de 50€ ne coûte en réalité que 27,5€.

Vous avez oublié ou perdu vos identifiants ? Ecrivez à fondsdedotation [at] bnpparibas (dot) com

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Pouvez-vous revenir sur ce qui a présidé à la création du Fonds Urgence & Développement en 2012 ?

Le Fonds Urgence & Développement – ou FUD – trouve son origine dans la volonté de collaborateurs et collaboratrices d’aider les victimes de catastrophes, tel que le tsunami au Japon en 2011. Face à de tels évènements, des collectes étaient organisées rapidement, soutenues par le Groupe, mais sans structure, outil ni moyen dédiés… La Fondation BNP Paribas centralisait alors des dons par chèque, ce qui était très compliqué car le travail d’urgence a absolument besoin d’un cadre. En 2012, nous avons donc décidé de créer un fonds de dotation pour la collecte d’urgence en cas de catastrophe humanitaire. Indépendant juridiquement du Groupe, il bénéficie d’un système d’abondement à 100 % des dons par BNP Paribas – ce qui signifie qu’ils sont doublés. Ce dispositif était unique à l’époque… et l’est toujours aujourd’hui ! 

Le FUD a aujourd’hui quatre partenaires, dont trois depuis l’origine : pouvez-vous nous parler d’eux et de la manière dont vous travaillez ensemble ?

Dès sa création, le FUD a choisi de soutenir un petit nombre de partenaires, pour éviter de diluer l’impact. Nos partenaires ONG historiques sont Médecins Sans Frontières (MSF), CARE et la Croix Rouge, choisis pour leur complémentarité d’action permettant de couvrir les besoins de A à Z. En schématisant, la Croix Rouge intervient pour la mise à l’abri et la réponse d’urgence, MSF pour les soins à court et à long termes – au-delà des impacts directs d’une catastrophe, celle-ci va en général dégrader les conditions sanitaires dans le temps – et CARE pour la fourniture de produits de première nécessité. En dix ans, nous avons mis en place des process nous permettant d’intervenir en général en 48 heures. Aujourd’hui, nous sommes parmi les premiers financeurs d’interventions d’urgence car nous nous imposons de verser les fonds collectés dans les trente jours maximum – ils le sont souvent dans les 15 jours –, une rapidité dont les institutions, notamment étatiques, peuvent difficilement faire preuve. Les ONG se déplacent dès que la catastrophe est connue et doivent donc avancer les frais : leur reverser très rapidement la collecte est donc crucial. 


« Ce sont les collaboratrices et collaborateurs qui nous ont interpellés : pourquoi n’intervenions-nous pas ? »

Vous avez ajouté à CARE, Médecins Sans Frontières et la Croix Rouge un quatrième partenaire, IFAW ?

Nous avons signé un partenariat en septembre 2020 avec IFAW, pour « International Fund for Animal Welfare », le fonds international pour le bien-être animal. Là encore, ce sont les collaboratrices et collaborateurs qui nous ont interpellés, notamment lors des grands incendies en Australie : l’impact sur la faune et la flore était majeur, pourquoi n’intervenions-nous pas ? Le travail d’IFAW est très complémentaire de celui effectué par CARE, MSF et la Croix Rouge. Par exemple, lors d’une catastrophe climatique, IFAW va intervenir pour aider les agriculteurs à récupérer leur cheptel, le soigner, reprendre leur activité. Cela permet une véritable résilience, en limitant la dépendance aux arrivages humanitaires. On n’y pense pas spontanément, mais IFAW est aussi intervenu en Ukraine, pour aider les personnes qui avaient fui avec leur animal de compagnie et se retrouvaient bloquées à la frontière car les normes vétérinaires européennes et ukrainiennes n’étaient pas les mêmes. Quand on a tout laissé derrière soi, pouvoir garder son chat ou son chien est d’une aide psychologique immense.

Comment voyez-vous l’avenir du FUD alors qu’il entame sa deuxième décennie ?

Je suis à la tête du FUD depuis cinq ans et j’ai vu, petit à petit, changer le type de catastrophes dont nous étions saisis. A ses débuts, le FUD intervenait de manière saisonnière et cyclique, par exemple pour couvrir des cyclones récurrents ; aujourd’hui, les évènements climatiques sont à la fois de plus en plus violents, de plus en plus inattendus et de plus en plus courants, y compris dans des zones jusque-là plutôt épargnées. L’été 2022 a été significatif : personne n’est à l’abri des changements climatiques, qui affectent énormément l’intervention humanitaire. On parle des premiers réfugiés climatiques et ce sujet va devenir malheureusement très prégnant. Pour le FUD, notre défi est le suivant : comment rester un outil avant-gardiste, capable d’aider nos partenaires ONG à s’adapter pour répondre à des crises de plus en plus fréquentes et intenses ?

« Il est fréquent que des personnes partant à la retraite demandent des dons au FUD en guise de cadeau de départ. Là, on est au cœur de la question : l’humain d’abord. »

Nous publions cet entretien à l’occasion du Giving Tuesday. Pouvez-vous nous en parler ?

Nous réalisons chaque fin d’année une campagne d’appel aux dons sur un sujet humanitaire passé au second plan de l’actualité – ce qu’on appelle une « crise oubliée ». Cette année, nous nous concentrons sur l’aide aux réfugiés, un engagement de BNP Paribas depuis des années. En 2013, lors des premières vagues de fuite de Syrie et de Lybie, nos partenaires ont alerté le FUD, qui a fait partie des premiers fonds à tirer la sonnette d’alarme. C’est ce qui a débouché sur la création du programme aux réfugiés de la Fondation BNP Paribas. Neuf ans plus tard, la question est malheureusement toujours d’actualité : ces derniers mois nous ont prouvé qu’une telle crise peut survenir partout, même en Europe. Concrètement, les dons récoltés d’ici fin 2022 permettront à la Croix Rouge d’aider les réfugiés en France, notamment ukrainiens ; CARE interviendra au Liban ; MSF au Bangladesh. Nous lançons la campagne à l’occasion du « Giving Tuesday », journée internationale de la générosité : à cette occasion, le Groupe triple les dons au lieu de les doubler. L’effet levier, normalement de 1 à 6 en France, passe ainsi de 1 à 9 ! En donnant 100 euros, une personne imposée en France n’en paiera finalement que 34… mais avec l’abondement de BNP Paribas, 300 euros partiront vers nos ONG partenaires. En 2012-2013 les montants donnés avec abondement étaient de l’ordre de 300 000 à 400 000 euros par an tandis qu’aujourd’hui, nous avons bon espoir de dépasser les 7 millions pour 2022… Cela donne une vraie force d’impact à la générosité des donateurs et donatrices, et notamment celle des collaboratrices et collaborateurs du Groupe ! 

Ces notions de générosité et de collectif sont au cœur du modèle du FUD...

Effectivement, le FUD se veut avant tout un outil favorisant la générosité. Nous aimons dire qu’il permet de déployer les générosités qui nous unissent et c’est vraiment cela, cette image selon laquelle les petits ruisseaux font les grandes rivières… Notre fonds est protéiforme : tout le monde peut s’en emparer. Nous avons une adresse e-mail à laquelle tous les collaborateurs peuvent écrire pour partager remarques ou suggestions et celles-ci sont très importantes pour nous. Au-delà des collectes que nous menons au niveau du FUD, les entités du Groupe lancent régulièrement des opérations spéciales auprès de leurs équipes ou de leurs clients. Actions commerciales, défis sportifs, structurations de produits financiers… Début 2018, tout ceci ne représentait que 5 % des collectes, mais aujourd’hui c’est un tiers du total ! Un dernier exemple très révélateur de cet élan : il est fréquent que des personnes partant à la retraite ou changeant d’entité demandent à leurs collègues de faire des dons au FUD en guise de cadeau de départ. Là, on est au cœur de la question : l’humain d’abord. 

Retrouver Sébastien Baijard sur LinkedIn

Le Fonds Urgence & Développement en 3 chiffres

4

partenaires : CARE, Médecins Sans Frontières, la Croix Rouge et IFAW

+20 000

donateurs

+13 M€

d'actions de terrain financées en 10 ans

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