La Ville de Paris est actuellement minoritaire au capital de la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) et de la SAGI (Société Anonyme de Gestion Immobilière), les deux principales SEM (sociétés d'économie mixte) en charge de la gestion et de la construction de logements à Paris. Ces deux sociétés gèrent des patrimoines sous convention de gestion appartenant à la Ville de Paris ainsi que des patrimoines détenus en propre.
A la demande de la Ville de Paris, qui veut clarifier les responsabilités et développer son rôle d'acteur majeur du logement social et intermédiaire à Paris, les actionnaires majoritaires privés de la RIVP et de la SAGI - BNP Paribas et le Groupe Caisse d'Epargne (GCE Immobilier et le Crédit Foncier de France) - ont accepté de mener des discussions pour réorganiser l'actionnariat et les missions de ces deux sociétés.
Les actionnaires privés ont proposé à la Ville de Paris que l'actuelle RIVP devienne la plus importante société d'économie mixte locale de France, détenue majoritairement par la Ville de Paris, et qui gèrera, en plus de son patrimoine actuel, les logements appartenant à la Ville qui étaient gérés jusqu'ici par la SAGI, soit au total 50 000 logements. Les actionnaires privés, conformément à la réglementation, détiendraient ensemble une participation minoritaire au moins égale à 15 % du capital de la RIVP.
Concomitamment, la Ville se désengagerait du capital de la SAGI, qui deviendrait ainsi une société foncière détenue par le Groupe Caisse d'Epargne, conservant divers partenariats avec la Collectivité parisienne et ayant vocation à demeurer un acteur dynamique du logement (elle conserverait notamment la propriété et la gestion de plus de 5 000 logements de son domaine propre qui garderaient leur statut locatif actuel) et du développement économique franciliens.
Ce projet de réorganisation, qui comprend un volet social permettant le maintien de la totalité des emplois, devrait être présenté au Conseil de Paris lors de sa séance des 16 et 17 octobre 2006 et aux instances décisionnaires des sociétés concernées par ces opérations après consultation des instances représentatives du personnel. Si ce projet est approuvé, les opérations juridiques de la restructuration envisagée pourraient alors commencer pour s'achever vers la mi-novembre.
A la demande de la Ville de Paris, qui veut clarifier les responsabilités et développer son rôle d'acteur majeur du logement social et intermédiaire à Paris, les actionnaires majoritaires privés de la RIVP et de la SAGI - BNP Paribas et le Groupe Caisse d'Epargne (GCE Immobilier et le Crédit Foncier de France) - ont accepté de mener des discussions pour réorganiser l'actionnariat et les missions de ces deux sociétés.
Les actionnaires privés ont proposé à la Ville de Paris que l'actuelle RIVP devienne la plus importante société d'économie mixte locale de France, détenue majoritairement par la Ville de Paris, et qui gèrera, en plus de son patrimoine actuel, les logements appartenant à la Ville qui étaient gérés jusqu'ici par la SAGI, soit au total 50 000 logements. Les actionnaires privés, conformément à la réglementation, détiendraient ensemble une participation minoritaire au moins égale à 15 % du capital de la RIVP.
Concomitamment, la Ville se désengagerait du capital de la SAGI, qui deviendrait ainsi une société foncière détenue par le Groupe Caisse d'Epargne, conservant divers partenariats avec la Collectivité parisienne et ayant vocation à demeurer un acteur dynamique du logement (elle conserverait notamment la propriété et la gestion de plus de 5 000 logements de son domaine propre qui garderaient leur statut locatif actuel) et du développement économique franciliens.
Ce projet de réorganisation, qui comprend un volet social permettant le maintien de la totalité des emplois, devrait être présenté au Conseil de Paris lors de sa séance des 16 et 17 octobre 2006 et aux instances décisionnaires des sociétés concernées par ces opérations après consultation des instances représentatives du personnel. Si ce projet est approuvé, les opérations juridiques de la restructuration envisagée pourraient alors commencer pour s'achever vers la mi-novembre.