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L’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) et la Fondation BNP Paribas ont remis leur première bourse d’enquête sur le climat à destination des journalistes scientifiques européens !

Soutenir des enquêtes de terrain ambitieuses sur la compréhension du climat

L’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) et la Fondation BNP Paribas ont lancé la première édition de leur bourse d’enquête sur le climat à destination des journalistes scientifiques européens. Créée en 2018, cette bourse vise à encourager les enquêtes de terrain ambitieuses portant sur la compréhension du climat, l’adaptation aux changements climatiques ou encore les différentes stratégies d’atténuation. Elle a également pour objectif d’encourager les projets collaboratifs transnationaux et transmédia. Elle est réservée aux professionnels (presse écrite, radio, TV, web, etc.), membres d’une association nationale de journalistes scientifiques, basés en Europe. Il n’y a aucune restriction linguistique quant à la langue dans laquelle sont ensuite publiés les projets lauréats.

16 projets, 26 journalistes et 14 pays européens

Pour cette première édition de la Bourse d’enquête sur le climat, 16 projets ont été présentés par 26 journalistes originaires de 14 pays différents. Le jury a été très impressionné par la qualité des candidatures. Grâce à des récits captivants et forts, des reporters scientifiques des quatre coins de l’Europe ont prouvé qu’il était possible de parler du changement climatique autrement.

Les lauréats ont été annoncés le 8 juillet, lors de la 5ème Conférence européenne des Journalistes Scientifiques, à Toulouse (France) : 

  • Olga Dobrovidova (Russie), Tidal Current [Énergie marémotrice], 3 000 euros
    L’énergie marémotrice est une véritable énigme ; la première usine marémotrice, située à La Rance (France), est entrée en service en 1966. Pourtant, un demi-siècle plus tard, cette source d’énergie renouvelable est encore très peu répandue puisqu’il est physiquement difficile de visiter l’intégralité des usines marémotrices du monde. L’énergie marémotrice est-elle économiquement viable aujourd’hui ou le sera-t-elle dans un avenir proche ? Sur quelle philosophie reposaient les projets des années 1960 et comment ceux-ci ont-ils résisté à l’épreuve du temps ? À quoi ressemble une centrale marémotrice en Arctique ? Le projet Tidal Current est une enquête multimédia destinée à explorer cette technologie sur l’ensemble du globe, en s’attachant plus particulièrement à son empreinte environnementale et climatique.
  • Vera Novais Vera Novais (Portugal) et Michele Catanzaro (Espagne), Grassroots for climate, [Citoyens mobilisés pour le climat], 3 550 euros
    En Europe, l’Espagne et le Portugal comptent parmi les régions les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique. Pourtant, la crise financière a mis un coup d’arrêt à la capacité des États et des sociétés à adopter des mesures ambitieuses d’adaptation et d’atténuation. Le projet Grassroots for climate cherche à déterminer si les initiatives développées par les citoyens peuvent constituer une réponse à cette problématique. Outre les formidables récits de réussite, d’échec et de créativité qu’il présente pour relever le défi du changement climatique, ce projet interroge des experts en environnement, en économie et en énergie, afin d’évaluer l’impact de ces initiatives et rendre compte des études menées sur les réussites, les défis et les limites de ces initiatives citoyennes.
  • Slobodan Bubnjević, Marija Đurić et Nikola Zdravković (Serbie), A Regional Map of Climate Skepticism [Carte régionale du climatoscepticisme], 6 000 euros
    Dans le cadre de l’actuel processus d’adhésion à Dans le cadre de l’actuel processus d’adhésion à l’UE, les pays des Balkans occidentaux se dotent de politiques climatiques visant à répondre aux objectifs fixés par l’Union. Ils tentent par ailleurs, dans une certaine mesure, de sensibiliser le public à ces questions. Pourtant, dans le même temps, le scepticisme face au changement climatique a rapidement envahi le paysage médiatique local. Le climatoscepticisme affiché dans cette région est-il propre à ces populations ou est-il encouragé, voire manipulé, par certaines parties prenantes ? Regional Map of Climate Skepticism entend enquêter sur les mécanismes fondamentaux à l’œuvre dans le cadre de ce sentiment dans la région.

Le jury était constitué de journalistes scientifiques de renom et d’experts de la question du changement climatique :

  • Jacopo Pasotti (auteur scientifique et environnemental et photographe basé en Suisse) ;
  • Mićo Tatalović (journaliste scientifique et directeur de l’information originaire de Croatie, président d’ABSW) ;
  • Lise Barnéoud (journaliste scientifique française, AJSPI) ;
  • Franck Courchamp (chercheur, basé en France, travaillant sur les conséquences du changement climatique sur la biodiversité et les écosystèmes, CNRS), lauréat du programme Climate Initiative de BNP Paribas en 2014 et membre du comité scientifique de la Fondation ;
  • Friederike Otto (Directrice adjointe de l’Environmental Change Institute, Université d’Oxford), lauréate du programme Climate Initiative de BNP Paribas en 2016.

Contacts presse :

Renato Martinelli renato.martinelli [at] bnpparibas (dot) com 01 58 16 84 99

Florence Bardin florence.bardin [at] agencef (dot) com 01 82 83 81 90 – 06 77 05 06 17

Lise Barnéoud contact.ajspi [at] gmail (dot) com

L'Association a pour objet de rassembler les journalistes professionnels spécialisés dans l'information scientifique et technique. Elle entend : faire respecter le principe de libre accès aux sources de l'information scientifique ; promouvoir une meilleure information scientifique ; entreprendre toute action destinée à faire reconnaître sa place à l'information scientifique dans tous les médias généralistes ; favoriser la meilleure collaboration possible entre chercheurs et journalistes ; agir pour que les organismes de recherche, publics ou privés, et les entreprises répondent positivement aux besoins d'information des journalistes ; prendre toute initiative visant à faciliter l'exercice de leur profession à ses membres ; participer aux unions internationales de journalistes scientifiques et collaborer avec des associations étrangères analogues.

Placée sous l'égide de la Fondation de France, la Fondation BNP Paribas est un acteur majeur du mécénat d’entreprise depuis trente ans. Elle coordonne également le développement international du mécénat du Groupe BNP Paribas, partout où la Banque est présente. La Fondation BNP Paribas situe son action dans une démarche de mécénat pluridisciplinaire, en faveur de projets innovants dédiés à la culture, à la solidarité et à l’environnement. Attentive à la qualité de son engagement auprès de ses partenaires, la Fondation BNP Paribas veille à accompagner leurs projets dans la durée. Depuis 1984, ce sont plus de 300 projets culturels, 40 programmes de recherche et un millier d’initiatives sociales et éducatives qui ont bénéficié de son soutien, en France et à travers le monde.

Depuis 2010, la Fondation BNP Paribas développe Climate Initiative, un programme de mécénat consacré à l’amélioration et la diffusion des connaissances sur le climat, ses dérèglements et en évaluer les conséquences sur notre environnement. Doté d’un budget de 6 millions d’euros sur trois ans (2017-2019), ce programme va financer 8 projets retenus par un comité scientifique international composé de personnalités reconnues dans leur domaine de recherche (Philippe Gillet, Joanna Haigh, Jean-Pascal Ypersele, Thomas Stocker, Riccardo Valentini, Corinne Le Quéré, Franck Courchamp). Au total 178 chercheurs, professeurs et ingénieurs issus de 73 universités et organismes de recherche sur les 5 continents sont impliqués.

Tous les projets soutenus sont présentés sur le site Internet et la chaîne YouTube de la Fondation BNP Paribas.

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