Le 30 juillet 2010, le Conseil d'administration de BNP Paribas, réuni sous la présidence de Michel Pébereau, a examiné les résultats du Groupe pour le deuxième trimestre de l'année, ainsi que les comptes du premier semestre.
UN BENEFICE NET TRIMESTRIEL DE 2,1 MILLIARDS D'EUROS
Au deuxième trimestre, dans une conjoncture économique moins défavorable et malgré un contexte de marché très difficile, le groupe BNP Paribas confirme l'efficacité de son business model diversifié et intégré appliqué à sa nouvelle dimension incluant les activités de BNP Paribas Fortis. Il réalise à nouveau une très bonne performance, encore accentuée par la baisse du coût du risque. Le bénéfice net (part du groupe) s'établit à 2 105 millions d'euros, en hausse de 31,2% par rapport au deuxième trimestre 2009 et en repli de seulement 7,8% par rapport au niveau très élevé du premier trimestre 2010.
Le Groupe a réalisé un produit net bancaire de 11 174 millions d'euros, en hausse de 11,8%, stable à périmètre et change constants par rapport au deuxième trimestre 2009. La vive croissance des revenus dans la banque de détail et les métiers d'Investment Solutions compense la baisse des revenus de CIB. La réévaluation de la dette propre du Groupe entraîne un produit de 235 millions d'euros contre une charge de 237 millions d'euros au deuxième trimestre 2009. A 6 414 millions d'euros, les frais de gestion sont en hausse de 10,2% (-1,2%( )) et le résultat brut d'exploitation progresse de 14,0% (+1,7%(1)) par rapport au deuxième trimestre 2009.
Le coût du risque, à 1 081 millions d'euros, poursuit la tendance baissière constatée les trimestres précédents. Il est réduit de plus de moitié par rapport au deuxième trimestre 2009, ce qui conduit à un doublement du résultat d'exploitation. A 3 676 millions d'euros, le résultat avant impôt, progresse de 69,4% par rapport au deuxième trimestre 2009.
L'impôt sur les bénéfices ressort à un taux effectif moyen inhabituellement élevé ce trimestre (34,2 %) du fait notamment de charges d'impôt exceptionnelles de 160 millions d'euros liées à l'intégration juridique d'activités issues du groupe Fortis en Italie et aux Etats-Unis.
Pour l'ensemble du premier semestre, le produit net bancaire du Groupe s'élève à 22 704 millions d'euros, en progression de +16,6% par rapport au premier semestre 2009. A périmètre et change constants, les revenus sont stables (+0,2%) sur la même période. La bonne maîtrise des frais de gestion (-1,4%(1)) permet au résultat brut d'exploitation de progresser de +2,3%(1) pour atteindre 9 694 millions d'euros, illustrant la forte capacité de génération de cash flow du Groupe. Grâce à la forte décrue du coût du risque, en diminution de près de moitié par rapport au premier semestre 2009, le résultat net part du groupe s'inscrit à 4 388 millions d'euros, en hausse de +38,8% par rapport au premier semestre 2009.
Ainsi, le bénéfice net semestriel par action ordinaire s'élève à 3,6 euros (+25% par rapport au premier semestre 2009). La rentabilité annualisée des capitaux propres s'établit à 13,7%, contre 11,8% au premier semestre 2009.
Le projet industriel d'envergure que représente le rapprochement des entités de BNP Paribas Fortis et BGL BNP Paribas avec celles du Groupe est mis en œuvre avec célérité grâce à la mobilisation des équipes dans l'ensemble des métiers, fonctions et territoires. Au cours du premier semestre, 123 millions d'euros de synergies ont été comptabilisées et sont venus s'ajouter aux 120 millions d'euros déjà enregistrés dans les comptes de 2009. Au-delà des 243 millions déjà enregistrés, l'effet en année pleine des synergies déjà mises en œuvre dont la traduction comptable apparaîtra dans les prochains trimestres s'élève à 159 millions d'euros. Ainsi, le total des synergies libérées, à 402 millions d'euros, est en avance sur le plan annoncé.
UNE CONTRIBUTION POSITIVE DE TOUS LES METIERS
Ce trimestre, tous les pôles opérationnels du groupe ont poursuivi leur développement commercial et dégagé une contribution positive au résultat du Groupe. BNP Paribas démontre ainsi la robustesse de son modèle de banque diversifié, intégré et centré sur la clientèle.
(1) A périmètre et change constants.
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