Un témoignage représentatif des dirigeants d'entreprise et des salariés au cœur de l'actualité sur le pouvoir d'achat, la participation, l'intéressement et la retraite
Le contexte économique, politique et social du printemps 2008 a conduit Altedia et BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises à orienter les questions de leur baromètre annuel « Tendances Epargne & Retraite Entreprises » sur l'actualité plus fortement encore que les années précédentes.
Au delà du suivi des tendances de fond, cette septième édition apporte donc un éclairage précis sur les questions qui animent aujourd'hui le débat de société : pouvoir d'achat, participation et intéressement, retraite…
L'édition 2008 a recueilli les avis de deux échantillons représentatifs de 200 dirigeants et 419 salariés travaillant dans des entreprises de 50 salariés ou plus.
Des tendances de fond qui se renforcent depuis 2002
Il est désormais acquis que se constituer une épargne via les dispositifs d'entreprise est naturel pour 88% des entreprises et 70% des salariés.
De même, un consensus s'est clairement établi sur le rôle de l'épargne entreprise qui permet de se constituer une épargne (dirigeants 88%, salariés 77%), de bénéficier d'une rémunération différée dans le temps (dirigeants 83%, salariés 70%) et de préparer sa retraite (dirigeants 78%, salariés 69%).
L'actionnariat salarié est un thème très fédérateur puisque plus de 80% des entreprises et des salariés considèrent que c'est une bonne ou une très bonne chose. Notons d'ailleurs la conviction croissante des dirigeants et des salariés que l'actionnariat salarié peut protéger l'entreprise d'une prise de contrôle par une société étrangère (52 % des dirigeants en 2008 vs 45% en 2006, 59% des salariés vs 52% en 2006).
L'intérêt porté aux différents dispositifs collectifs s'accompagne toujours d'une forte attente d'information qui reste insatisfaite : 70% des dirigeants considèrent les salariés mal informés sur l'épargne entreprise en général. Les intéressés le confirment d'ailleurs à 59%.
Dirigeants et salariés réagissent à l'actualité
Les préoccupations des salariés par rapport à la question sur leur pouvoir d'achat fait ressortir logiquement que pour 33% d'entre eux obtenir une augmentation de salaire collective arrive en tête de leurs revendications. A noter l'importance accordée à l'épargne retraite entreprise puisque 37% des salariés souhaitent voir augmenter la participation, l'intéressement et l'épargne retraite (avec respectivement 18%, 12% et 7% des réponses).
Comme en 2007, 79% des dirigeants d'entreprise et 60% des salariés bénéficiaires s'expriment en faveur du maintien du blocage de la participation pendant 5 ans avec préservation des conditions fiscales et sociales.
Concernant le déblocage exceptionnel de la participation voté dans le cadre de la loi pour le pouvoir d'achat début 2008, le constat est mitigé : 41% des salariés bénéficiaires déclarent avoir profité ou vouloir profiter de la mesure, contre 52% y renonçant, principalement pour une raison de montant disponible jugé insuffisant. 51% des cas de déblocage sont destinés à alimenter la consommation immédiate, suivis à 18% par le remboursement des crédits en cours, puis à respectivement 12% et 11% par des réallocations sur de l'épargne longue ou courte.
Favorables au statu quo en matière de blocage de la participation, les dirigeants d'entreprise souhaitent également, à 70%, conserver indépendants les dispositifs d'intéressement et de participation. En effet, ils les considèrent comme complémentaires dans leurs objectifs.
La participation fait aujourd'hui partie des habitudes de l'entreprise et des attentes des salariés (75%). Elle permet aux salariés de se constituer une épargne (93%) et un apport personnel pour l'achat de leur résidence principale (84%). Selon les dirigeants d'entreprises, pour développer la participation, il faudrait l'encourager dans les entreprises de moins de 50 salariés (86%) et étendre son abondement à tous les dispositifs d'épargne retraite entreprise dont le PEE (73%).
Pour les dirigeants d'entreprises, l'intéressement appuie les objectifs stratégiques de l'entreprise (90%) et laisse le choix aux salariés d'épargner ou de consommer (92%). Le meilleur moyen de le développer est, à leur avis, d'alléger les charges sociales afférentes (90%), de baisser l'impôt sur les sociétés (87%) et enfin de générer un crédit d'impôt (64%).
Des entreprises conscientes de leur rôle en matière de retraite
Les salariés (53% vs 44% en 2005) disent préférer les dispositifs d'entreprise aux dispositifs individuels pour compléter leur retraite, et, à l'inverse des entreprises, leurs préférences vont à un système obligatoire pour tous les salariés plutôt que facultatif.
Les entreprises sont de plus en plus convaincues du rôle qu'elles peuvent jouer auprès des salariés dans la préparation de leur retraite. La notoriété des différents dispositifs collectifs par les entrepreneurs est d'ailleurs en progression constante. 37% des dirigeants pensent qu'afin d'assurer le succès du PERCO, la mesure la plus pertinente serait l'alignement de la fiscalité de la rente sur celle de la sortie en capital. Concernant le PERE, 72% d'entre eux se disent favorables à un abondement des versements volontaires des salariés.
Focus sur le rendez-vous retraite 2008
L'âge légal de la retraite fait débat : 64% des salariés se déclarent favorables au maintien de l'âge légal de la retraite à 60 ans, contre seulement 23% des dirigeants d'entreprises. Parallèlement 61% des dirigeants préconisent la formule selon laquelle chacun déciderait de l'âge de sa retraite avec application d'un bonus malus en fonction du nombre de trimestres cotisés. Les hypothèses de report de l'âge légal au delà de 60 ans ne sont retenues ni par les uns ni par les autres.
L'amélioration du taux d'employabilité des seniors est pointée par les dirigeants d'entreprise comme la réponse principale (pour 50% des répondants) à l'allongement de la durée de vie. Simple déclaration d'intention ou véritable conviction.
Altedia, filiale du groupe Adecco, est le premier groupe français de conseil en management spécialisé en ressources humaines et communication. Il regroupe 725 collaborateurs directs.
Altedia est le leader français du conseil en épargne salariale, épargne retraite, et propose un accompagnement global sur mesure, de l'ingénierie, à l'assistance à maîtrise d'ouvrage, jusqu'à la mise en œuvre du plan de communication/déploiement destiné aux salariés.
BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises (www.epargne-retraite-entreprises.bnpparibas.com), né de la volonté stratégique d'un grand groupe financier d'être un moteur de la retraite de demain, réunit les expertises de 3 lignes de métiers : l'épargne salariale, l'assurance collective et l'actionnariat des salariés.
Approche globale et organisation métier font la spécificité et la pertinence de BNP Paribas E&RE et lui permettent de proposer à tous un accompagnement de qualité.
Au 31 décembre 2007, BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises gérait plus de 15 milliards d'euros d'encours pour le compte de 17.300 entreprises et de 1.400.000 salariés et rentiers.
Le contexte économique, politique et social du printemps 2008 a conduit Altedia et BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises à orienter les questions de leur baromètre annuel « Tendances Epargne & Retraite Entreprises » sur l'actualité plus fortement encore que les années précédentes.
Au delà du suivi des tendances de fond, cette septième édition apporte donc un éclairage précis sur les questions qui animent aujourd'hui le débat de société : pouvoir d'achat, participation et intéressement, retraite…
L'édition 2008 a recueilli les avis de deux échantillons représentatifs de 200 dirigeants et 419 salariés travaillant dans des entreprises de 50 salariés ou plus.
Des tendances de fond qui se renforcent depuis 2002
Il est désormais acquis que se constituer une épargne via les dispositifs d'entreprise est naturel pour 88% des entreprises et 70% des salariés.
De même, un consensus s'est clairement établi sur le rôle de l'épargne entreprise qui permet de se constituer une épargne (dirigeants 88%, salariés 77%), de bénéficier d'une rémunération différée dans le temps (dirigeants 83%, salariés 70%) et de préparer sa retraite (dirigeants 78%, salariés 69%).
L'actionnariat salarié est un thème très fédérateur puisque plus de 80% des entreprises et des salariés considèrent que c'est une bonne ou une très bonne chose. Notons d'ailleurs la conviction croissante des dirigeants et des salariés que l'actionnariat salarié peut protéger l'entreprise d'une prise de contrôle par une société étrangère (52 % des dirigeants en 2008 vs 45% en 2006, 59% des salariés vs 52% en 2006).
L'intérêt porté aux différents dispositifs collectifs s'accompagne toujours d'une forte attente d'information qui reste insatisfaite : 70% des dirigeants considèrent les salariés mal informés sur l'épargne entreprise en général. Les intéressés le confirment d'ailleurs à 59%.
Dirigeants et salariés réagissent à l'actualité
Les préoccupations des salariés par rapport à la question sur leur pouvoir d'achat fait ressortir logiquement que pour 33% d'entre eux obtenir une augmentation de salaire collective arrive en tête de leurs revendications. A noter l'importance accordée à l'épargne retraite entreprise puisque 37% des salariés souhaitent voir augmenter la participation, l'intéressement et l'épargne retraite (avec respectivement 18%, 12% et 7% des réponses).
Comme en 2007, 79% des dirigeants d'entreprise et 60% des salariés bénéficiaires s'expriment en faveur du maintien du blocage de la participation pendant 5 ans avec préservation des conditions fiscales et sociales.
Concernant le déblocage exceptionnel de la participation voté dans le cadre de la loi pour le pouvoir d'achat début 2008, le constat est mitigé : 41% des salariés bénéficiaires déclarent avoir profité ou vouloir profiter de la mesure, contre 52% y renonçant, principalement pour une raison de montant disponible jugé insuffisant. 51% des cas de déblocage sont destinés à alimenter la consommation immédiate, suivis à 18% par le remboursement des crédits en cours, puis à respectivement 12% et 11% par des réallocations sur de l'épargne longue ou courte.
Favorables au statu quo en matière de blocage de la participation, les dirigeants d'entreprise souhaitent également, à 70%, conserver indépendants les dispositifs d'intéressement et de participation. En effet, ils les considèrent comme complémentaires dans leurs objectifs.
La participation fait aujourd'hui partie des habitudes de l'entreprise et des attentes des salariés (75%). Elle permet aux salariés de se constituer une épargne (93%) et un apport personnel pour l'achat de leur résidence principale (84%). Selon les dirigeants d'entreprises, pour développer la participation, il faudrait l'encourager dans les entreprises de moins de 50 salariés (86%) et étendre son abondement à tous les dispositifs d'épargne retraite entreprise dont le PEE (73%).
Pour les dirigeants d'entreprises, l'intéressement appuie les objectifs stratégiques de l'entreprise (90%) et laisse le choix aux salariés d'épargner ou de consommer (92%). Le meilleur moyen de le développer est, à leur avis, d'alléger les charges sociales afférentes (90%), de baisser l'impôt sur les sociétés (87%) et enfin de générer un crédit d'impôt (64%).
Des entreprises conscientes de leur rôle en matière de retraite
Les salariés (53% vs 44% en 2005) disent préférer les dispositifs d'entreprise aux dispositifs individuels pour compléter leur retraite, et, à l'inverse des entreprises, leurs préférences vont à un système obligatoire pour tous les salariés plutôt que facultatif.
Les entreprises sont de plus en plus convaincues du rôle qu'elles peuvent jouer auprès des salariés dans la préparation de leur retraite. La notoriété des différents dispositifs collectifs par les entrepreneurs est d'ailleurs en progression constante. 37% des dirigeants pensent qu'afin d'assurer le succès du PERCO, la mesure la plus pertinente serait l'alignement de la fiscalité de la rente sur celle de la sortie en capital. Concernant le PERE, 72% d'entre eux se disent favorables à un abondement des versements volontaires des salariés.
Focus sur le rendez-vous retraite 2008
L'âge légal de la retraite fait débat : 64% des salariés se déclarent favorables au maintien de l'âge légal de la retraite à 60 ans, contre seulement 23% des dirigeants d'entreprises. Parallèlement 61% des dirigeants préconisent la formule selon laquelle chacun déciderait de l'âge de sa retraite avec application d'un bonus malus en fonction du nombre de trimestres cotisés. Les hypothèses de report de l'âge légal au delà de 60 ans ne sont retenues ni par les uns ni par les autres.
L'amélioration du taux d'employabilité des seniors est pointée par les dirigeants d'entreprise comme la réponse principale (pour 50% des répondants) à l'allongement de la durée de vie. Simple déclaration d'intention ou véritable conviction.
Altedia, filiale du groupe Adecco, est le premier groupe français de conseil en management spécialisé en ressources humaines et communication. Il regroupe 725 collaborateurs directs.
Altedia est le leader français du conseil en épargne salariale, épargne retraite, et propose un accompagnement global sur mesure, de l'ingénierie, à l'assistance à maîtrise d'ouvrage, jusqu'à la mise en œuvre du plan de communication/déploiement destiné aux salariés.
BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises (www.epargne-retraite-entreprises.bnpparibas.com), né de la volonté stratégique d'un grand groupe financier d'être un moteur de la retraite de demain, réunit les expertises de 3 lignes de métiers : l'épargne salariale, l'assurance collective et l'actionnariat des salariés.
Approche globale et organisation métier font la spécificité et la pertinence de BNP Paribas E&RE et lui permettent de proposer à tous un accompagnement de qualité.
Au 31 décembre 2007, BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises gérait plus de 15 milliards d'euros d'encours pour le compte de 17.300 entreprises et de 1.400.000 salariés et rentiers.