Pour la quatrième année consécutive et deux ans après la Loi Fillon, Altedia et BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises présentent les résultats 2005 de leur baromètre « Tendance Epargne & Retraite Entreprises ».
Cette étude, qui met en perspective l'opinion des salariés avec la perception qu'en ont les chefs d'entreprises, a été réalisée auprès de deux échantillons représentatifs de dirigeants et salariés d'entreprises de 50 salariés et plus. Cette année, l'enquête s'est déroulée du 5 avril au 4 mai.
Voici les principaux enseignements de cette étude :
L'épargne entreprise ressort clairement confortée de ce nouveau baromètre
Facteur de cohésion sociale au sein de l'entreprise, outil de motivation et de fidélisation, elle apparaît également à une majorité écrasante comme un véhicule de placement jugé légitime, important et intéressant pour se constituer une épargne à moyen et long terme.
Chiffres clés :
· 8/10 chefs d'entreprises et 3/4 salariés trouvent naturel pour les salariés de placer des économies dans des dispositifs présentés par l'entreprise ;
· 8/10 des chefs d'entreprises et 7/10 des salariés sont attachés à une rémunération différée dans le temps avec des avantages fiscaux ;
· 3/4 des chefs d'entreprises et plus de 60 % des salariés considèrent que l'épargne entreprise peut constituer un moyen d'épargner en vue de la retraite.
A noter par rapport à 2004, une meilleure appropriation de l'épargne entreprise chez les dirigeants. Les notoriétés spontanées de l'intéressement et de la participation chez les chefs d'entreprise passent respectivement de 26 % à 51 % et de 38 % à 56 %. Il en va de même pour le PERCO, dispositif récent issu de la Loi Fillon, dont la notoriété progresse spectaculairement de 35 % à 51 %.
L'actionnariat salarié atteint des sommets
Déjà portée à un très haut niveau en 2004, la popularité des offres d'achat d'actions a encore progressé en 2005 : abondement, décote, garantie sur le capital investi en actions et étalement du paiement des actions sont de puissants catalyseurs.
Préparer la retraite, faire un bon placement, participer davantage à la vie de l'entreprise, mieux comprendre sa stratégie et ses enjeux sont également des motivations importantes. Sur ce sujet, dirigeants et salariés convergent. Il est logique, dans ces conditions, que les deux groupes fassent des estimations à la hausse de la part d'épargne salariale qu'il est souhaitable d'investir dans l'actionnariat salarié.
Chiffres clés :
· 95 % des chefs d'entreprises considèrent qu'avoir des salariés actionnaires est une bonne chose pour leur entreprise (+ 9 points) ;
· 75 % des salariés y trouvent un intérêt pour préparer leur retraite (+ 8 points).
Deux ans après la réforme des retraites, les salariés sont à l'écoute et expriment une attente forte auprès de leur entreprise en terme d'offres de compléments de retraite.
Si la vision de leurs futurs revenus en tant que retraités reste imprécise, 37 % des salariés qui épargnent déjà confirment vouloir modifier leurs habitudes d'épargne personnelles.
Chiffres clés :
· 44 % des salariés privilégient le principe d'un système de retraite collectif (contre 38 % qui s'orienteraient plutôt vers un système individuel et 18 % qui ne se prononcent pas) ;
· la mise en place de dispositifs de retraite complémentaire s'amorce dans les entreprises, même si, à ce jour, seuls 11 % des salariés déclarent avoir reçu des propositions de leur employeur dans ce domaine.
La protection sociale demeure une préoccupation majeure des salariés
Santé, retraite, arrêt d'activité et perte des revenus concentrent leur attention. Si la santé tient la première place du podium, l'entreprise leur apparaît également légitime dans les domaines des retraites, du maintien de l'emploi et des revenus en cas de longue maladie.
Ce sont dans ces quatre domaines que la participation financière de l'entreprise est attendue par les salariés (33 % pour la santé, 17 % pour la retraite et le maintien de revenus et 15 % pour la perte d'emploi).
L'information des salariés constitue la clé d'un développement fort et durable de l'épargne entreprise et donc de l'épargne retraite dans les années à venir.
Il s'agit d'un enjeu de société dont le défi doit être relevé collégialement par l'ensemble des acteurs : entreprises, partenaires sociaux…
Chiffres clés :
· les salariés sont en attente d'informations : 67 % se disent mal informés sur l'épargne entreprise, 67 % sur la protection sociale en entreprise, 72 % sur l'actionnariat salarié et de 75 % sur la retraite entreprise. Les chefs d'entreprise perçoivent bien cette carence à l'exception de la protection sociale pour laquelle ils imaginent les salariés mieux informés.
· 85 % des salariés déclarent ne pas avoir reçu d'informations de leur entreprise sur la retraite, 77 % constatent ce même déficit de communication en provenance des syndicats ou des représentants du personnel.
Pour en savoir plus, consultez le site BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises (lien inactif)
Cette étude, qui met en perspective l'opinion des salariés avec la perception qu'en ont les chefs d'entreprises, a été réalisée auprès de deux échantillons représentatifs de dirigeants et salariés d'entreprises de 50 salariés et plus. Cette année, l'enquête s'est déroulée du 5 avril au 4 mai.
Voici les principaux enseignements de cette étude :
L'épargne entreprise ressort clairement confortée de ce nouveau baromètre
Facteur de cohésion sociale au sein de l'entreprise, outil de motivation et de fidélisation, elle apparaît également à une majorité écrasante comme un véhicule de placement jugé légitime, important et intéressant pour se constituer une épargne à moyen et long terme.
Chiffres clés :
· 8/10 chefs d'entreprises et 3/4 salariés trouvent naturel pour les salariés de placer des économies dans des dispositifs présentés par l'entreprise ;
· 8/10 des chefs d'entreprises et 7/10 des salariés sont attachés à une rémunération différée dans le temps avec des avantages fiscaux ;
· 3/4 des chefs d'entreprises et plus de 60 % des salariés considèrent que l'épargne entreprise peut constituer un moyen d'épargner en vue de la retraite.
A noter par rapport à 2004, une meilleure appropriation de l'épargne entreprise chez les dirigeants. Les notoriétés spontanées de l'intéressement et de la participation chez les chefs d'entreprise passent respectivement de 26 % à 51 % et de 38 % à 56 %. Il en va de même pour le PERCO, dispositif récent issu de la Loi Fillon, dont la notoriété progresse spectaculairement de 35 % à 51 %.
L'actionnariat salarié atteint des sommets
Déjà portée à un très haut niveau en 2004, la popularité des offres d'achat d'actions a encore progressé en 2005 : abondement, décote, garantie sur le capital investi en actions et étalement du paiement des actions sont de puissants catalyseurs.
Préparer la retraite, faire un bon placement, participer davantage à la vie de l'entreprise, mieux comprendre sa stratégie et ses enjeux sont également des motivations importantes. Sur ce sujet, dirigeants et salariés convergent. Il est logique, dans ces conditions, que les deux groupes fassent des estimations à la hausse de la part d'épargne salariale qu'il est souhaitable d'investir dans l'actionnariat salarié.
Chiffres clés :
· 95 % des chefs d'entreprises considèrent qu'avoir des salariés actionnaires est une bonne chose pour leur entreprise (+ 9 points) ;
· 75 % des salariés y trouvent un intérêt pour préparer leur retraite (+ 8 points).
Deux ans après la réforme des retraites, les salariés sont à l'écoute et expriment une attente forte auprès de leur entreprise en terme d'offres de compléments de retraite.
Si la vision de leurs futurs revenus en tant que retraités reste imprécise, 37 % des salariés qui épargnent déjà confirment vouloir modifier leurs habitudes d'épargne personnelles.
Chiffres clés :
· 44 % des salariés privilégient le principe d'un système de retraite collectif (contre 38 % qui s'orienteraient plutôt vers un système individuel et 18 % qui ne se prononcent pas) ;
· la mise en place de dispositifs de retraite complémentaire s'amorce dans les entreprises, même si, à ce jour, seuls 11 % des salariés déclarent avoir reçu des propositions de leur employeur dans ce domaine.
La protection sociale demeure une préoccupation majeure des salariés
Santé, retraite, arrêt d'activité et perte des revenus concentrent leur attention. Si la santé tient la première place du podium, l'entreprise leur apparaît également légitime dans les domaines des retraites, du maintien de l'emploi et des revenus en cas de longue maladie.
Ce sont dans ces quatre domaines que la participation financière de l'entreprise est attendue par les salariés (33 % pour la santé, 17 % pour la retraite et le maintien de revenus et 15 % pour la perte d'emploi).
L'information des salariés constitue la clé d'un développement fort et durable de l'épargne entreprise et donc de l'épargne retraite dans les années à venir.
Il s'agit d'un enjeu de société dont le défi doit être relevé collégialement par l'ensemble des acteurs : entreprises, partenaires sociaux…
Chiffres clés :
· les salariés sont en attente d'informations : 67 % se disent mal informés sur l'épargne entreprise, 67 % sur la protection sociale en entreprise, 72 % sur l'actionnariat salarié et de 75 % sur la retraite entreprise. Les chefs d'entreprise perçoivent bien cette carence à l'exception de la protection sociale pour laquelle ils imaginent les salariés mieux informés.
· 85 % des salariés déclarent ne pas avoir reçu d'informations de leur entreprise sur la retraite, 77 % constatent ce même déficit de communication en provenance des syndicats ou des représentants du personnel.
Pour en savoir plus, consultez le site BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises (lien inactif)