ALTEDIA et BNP Paribas Epargne Entreprise présentent "Tendances Epargne Entreprise 2002", la première étude d'opinions comparées des dirigeants d'entreprise et des salariés sur le thème de l'épargne entreprise. Issue de deux sondages auprès d'échantillons représentatifs de dirigeants et de salariés, cette étude sera renouvelée chaque année, et permettra de suivre l'évolution des opinions dans le temps.
Cette étude fait apparaitre les conclusions suivantes :
- L'épargne entreprise a de beaux jours devant elle : elle se présente aujourd'hui comme une aire de consensus susceptible de contribuer au rapprochement des dirigeants d'entreprises et des salariés, dans les PME comme dans les grandes entreprises.
- Accord parfait entre les dirigeants et les salariés : épargner dans l'entreprise est un acte naturel et motivant, c'est aussi un bon moyen de se constituer une épargne ou de préparer sa retraite.
- Appréciation différente sur le choix des placements : les dirigeants pensent d'abord sécurité, alors que les salariés donnent la priorité aux actions de leur entreprise.
- L'actionnariat salarié reste un dispositif attractif tant sur le plan financier qu'en termes de compréhension des enjeux de l'entreprise.
- Pour la préparation de la retraite, dirigeants et salariés mettent en avant l'assurance vie individuelle et l'assurance collective proposée par l'entreprise, ainsi que le PEE.
- Une vraie divergence d'opinion existe cependant sur le rôle des syndicats dans le choix des produits et services proposés aux salariés, et dans la représentation des salariés actionnaires au Conseil d'Administration.
Epargner dans l'entreprise est naturel et motivant : accord parfait
Trois dirigeants sur quatre et deux salariés sur trois considèrent qu'il est naturel de pouvoir placer ses économies dans un système d'épargne entreprise.
La première des motivations est de nature financière : constitution d'une épargne, rémunération différée avec avantages fiscaux, épargne pour la retraite.
Mais dirigeants et salariés prêtent à l'épargne d'entreprise d'autres vertus : elle peut contribuer à motiver les salariés, à les fidéliser, à les impliquer davantage dans la stratégie de l'entreprise, à mieux leur faire comprendre ses mécanismes financiers. Enfin, même si les niveaux de conviction sont moindres, l'épargne entreprise peut favoriser le dialogue social et assurer plus de cohésion en interne.
Des enjeux qui sont de taille.
L'épargne en actions de l'entreprise : un intérêt des salariés sous-estimé par les dirigeants
Les dirigeants surestiment l'intérêt des personnels pour les placements sécuritaires et sous-estiment leur appétence pour les actions de leur entreprise.
Huit sur dix des dirigeants et salariés interrogés sont convaincus que l'ouverture du capital de l'entreprise à ses salariés constitue une action positive en faveur de l'entreprise. Les dirigeants mettent au même niveau l'intérêt de la démarche pour les salariés, ce que ceux-ci confirment à 67 %.
Salariés et dirigeants sont d'accord pour considérer que les principales motivations qui conduisent les salariés à devenir actionnaires de leur entreprise sont, à égalité de score, le désir de participer davantage à la vie de l'entreprise et l'envie de faire un bon placement.
L'actionnariat salarié : un enjeu de pouvoir
Les dirigeants sous-estiment l'actionnariat salarié comme moyen pour les salariés de mieux comprendre la stratégie de l'entreprise et d'y exercer plus de pouvoir.
En revanche ces deux populations se rejoignent avec la même prudence sur la part que les actions de l'entreprise doit représenter dans l'épargne salariale : pas plus de 10 %.
Epargne entreprise et préparation de la retraite : des priorités différentes
Pour préparer leur retraite, les salariés privilégient l'assurance qu'elle soit individuelle, ou collective comme proposée par l'entreprise, ainsi que l'immobilier.
De leur côté les dirigeants d'entreprise mettent en avant le PEE et l'assurance.
A signaler le PPESV mentionné par 44% des dirigeants et 24% des salariés, deux beaux scores compte-tenu de “ sa jeunesse ”.
Le rôle des syndicats : une vraie divergence
Les deux tiers des salariés se déclarent favorables à un rôle plus important des organisations syndicales dans le choix et la définition des produits proposés mais aussi dans les instances de décision de l'entreprise, pour représenter et défendre les actionnaires salariés. A l'opposé, huit dirigeants sur dix n'y sont pas favorables.
Un déficit d'information
Dernière constatation révélée par l'étude : le manque notoire d'information, exprimé par les salariés et reconnu par les dirigeants.
Epargne salariale : ils sont deux salariés sur trois à se dire mal informés, trois sur quatre pour l'actionnariat salarié et huit salariés sur dix pour l'assurance collective à vocation retraite.
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Enquête réalisée par interviews, du 15 mars au 15 avril 2002, auprès d'un échantillon représentatif de 201 dirigeants et 499 salariés d'entreprises de 50 salariés et plus.
Cette étude fait apparaitre les conclusions suivantes :
- L'épargne entreprise a de beaux jours devant elle : elle se présente aujourd'hui comme une aire de consensus susceptible de contribuer au rapprochement des dirigeants d'entreprises et des salariés, dans les PME comme dans les grandes entreprises.
- Accord parfait entre les dirigeants et les salariés : épargner dans l'entreprise est un acte naturel et motivant, c'est aussi un bon moyen de se constituer une épargne ou de préparer sa retraite.
- Appréciation différente sur le choix des placements : les dirigeants pensent d'abord sécurité, alors que les salariés donnent la priorité aux actions de leur entreprise.
- L'actionnariat salarié reste un dispositif attractif tant sur le plan financier qu'en termes de compréhension des enjeux de l'entreprise.
- Pour la préparation de la retraite, dirigeants et salariés mettent en avant l'assurance vie individuelle et l'assurance collective proposée par l'entreprise, ainsi que le PEE.
- Une vraie divergence d'opinion existe cependant sur le rôle des syndicats dans le choix des produits et services proposés aux salariés, et dans la représentation des salariés actionnaires au Conseil d'Administration.
Epargner dans l'entreprise est naturel et motivant : accord parfait
Trois dirigeants sur quatre et deux salariés sur trois considèrent qu'il est naturel de pouvoir placer ses économies dans un système d'épargne entreprise.
La première des motivations est de nature financière : constitution d'une épargne, rémunération différée avec avantages fiscaux, épargne pour la retraite.
Mais dirigeants et salariés prêtent à l'épargne d'entreprise d'autres vertus : elle peut contribuer à motiver les salariés, à les fidéliser, à les impliquer davantage dans la stratégie de l'entreprise, à mieux leur faire comprendre ses mécanismes financiers. Enfin, même si les niveaux de conviction sont moindres, l'épargne entreprise peut favoriser le dialogue social et assurer plus de cohésion en interne.
Des enjeux qui sont de taille.
L'épargne en actions de l'entreprise : un intérêt des salariés sous-estimé par les dirigeants
Les dirigeants surestiment l'intérêt des personnels pour les placements sécuritaires et sous-estiment leur appétence pour les actions de leur entreprise.
Huit sur dix des dirigeants et salariés interrogés sont convaincus que l'ouverture du capital de l'entreprise à ses salariés constitue une action positive en faveur de l'entreprise. Les dirigeants mettent au même niveau l'intérêt de la démarche pour les salariés, ce que ceux-ci confirment à 67 %.
Salariés et dirigeants sont d'accord pour considérer que les principales motivations qui conduisent les salariés à devenir actionnaires de leur entreprise sont, à égalité de score, le désir de participer davantage à la vie de l'entreprise et l'envie de faire un bon placement.
L'actionnariat salarié : un enjeu de pouvoir
Les dirigeants sous-estiment l'actionnariat salarié comme moyen pour les salariés de mieux comprendre la stratégie de l'entreprise et d'y exercer plus de pouvoir.
En revanche ces deux populations se rejoignent avec la même prudence sur la part que les actions de l'entreprise doit représenter dans l'épargne salariale : pas plus de 10 %.
Epargne entreprise et préparation de la retraite : des priorités différentes
Pour préparer leur retraite, les salariés privilégient l'assurance qu'elle soit individuelle, ou collective comme proposée par l'entreprise, ainsi que l'immobilier.
De leur côté les dirigeants d'entreprise mettent en avant le PEE et l'assurance.
A signaler le PPESV mentionné par 44% des dirigeants et 24% des salariés, deux beaux scores compte-tenu de “ sa jeunesse ”.
Le rôle des syndicats : une vraie divergence
Les deux tiers des salariés se déclarent favorables à un rôle plus important des organisations syndicales dans le choix et la définition des produits proposés mais aussi dans les instances de décision de l'entreprise, pour représenter et défendre les actionnaires salariés. A l'opposé, huit dirigeants sur dix n'y sont pas favorables.
Un déficit d'information
Dernière constatation révélée par l'étude : le manque notoire d'information, exprimé par les salariés et reconnu par les dirigeants.
Epargne salariale : ils sont deux salariés sur trois à se dire mal informés, trois sur quatre pour l'actionnariat salarié et huit salariés sur dix pour l'assurance collective à vocation retraite.
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Enquête réalisée par interviews, du 15 mars au 15 avril 2002, auprès d'un échantillon représentatif de 201 dirigeants et 499 salariés d'entreprises de 50 salariés et plus.