Plus que jamais, BNP Paribas s'engage aux côtés de l'industrie du cinéma et de l’audiovisuel
Depuis plus de 100 ans BNP Paribas accompagne le secteur cinématographique, dans ses bons...
La production d’un long métrage représente un énorme budget. Pour le boucler, les producteurs réunissent de nombreux intervenants, qui apportent une part du financement. Parmi ces intervenants, les banques jouent un rôle-clé, à plusieurs titres : prêts, aides… et commercialisation des Sofica, qui vous permettent de participer vous aussi au financement d’une œuvre cinématographique !
Le producteur d’un film a une mission essentielle : assurer le montage du plan de financement. Il va donc rechercher des fonds et des aides. Le budget global d’un film est ainsi constitué de multiples apports :
La publicité, via le « placement de produit », représente également une part croissante du financement. Le principe : un annonceur paie pour que son produit soit visible à l’écran (montre au poignet du héros, boisson qu’il consomme, voiture qu’il conduit...). La participation de l’annonceur peut être financière ou matérielle (par exemple, prêts de véhicules en échange de la valorisation de la marque).
Le monde bancaire intervient à plusieurs titres dans le financement d’un projet cinématographique :
L’implication des banques est donc non seulement importante, mais aussi très variable, en raison du risque présenté par l’industrie cinématographique, qui peut être comparée à une « industrie de prototypes » : chaque production est un nouveau pari, et il n’y a pas d’actifs pour garantir le prêt.
Toutes les banques n’acceptent pas ce risque. Celles qui décident de financer des productions audiovisuelles fixent les conditions du prêt selon des critères objectifs : les investisseurs présents, les producteurs impliqués, la présence d’un réalisateur connu et d’acteurs « bankables ».
Pour faciliter l’accès des films au financement bancaire, l’IFCIC (Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles) a été créé. Détenu à 49 % par l’État, il assume un rôle de médiateur et offre aux banques une garantie financière en cas de défaillance du projet.
Si certaines banques sont réticentes vis-à-vis de l’audiovisuel, pour d’autres, le soutien au cinéma relève d’un engagement historique. C’est le cas pour le Groupe BNP Paribas, qui a noué de longue date des liens étroits avec le 7e art. Un soutien financier concrétisé par une participation dans une société spécialisée dans le financement du cinéma, des partenariats avec des festivals et salles emblématiques, ou le financement de la restauration de films anciens.
En France, les équipes du Pôle Image et Médias suivent aussi les acteurs indépendants, comme les groupes plus structurés. Elles accompagnent l’ensemble des maillons de la chaîne : producteurs, diffuseurs, distributeur, etc…
Un film sur deux est financé, directement ou indirectement, par BNP Paribas. Chaque projet est unique et nécessite une solution appropriée. Valérian, plus gros film européen jamais produit, est un excellent exemple. Le nouveau film de Luc Besson a ainsi nécessité une solution innovante, via une participation en fonds propres portée par une structure dédiée dans le Groupe. L’intervention de BNP Paribas s’effectue sur l’ensemble de la chaîne de valeur, du financement de caméras, à celui de productions ou de studios.
Au sein du Groupe, pas moins de 60 experts sont dédiés au financement de films à travers l’Europe.
BNP Paribas et le Cinéma : 100 ans d'histoire commune.
Avec les Sofica (Sociétés de Financement de l’industrie Cinématographique et de l’Audiovisuel), créées en 1985, l’industrie cinématographique bénéficie d’un coup de pouce :
Résultat : les Sofica financent environ 3 % de la production audiovisuelle en France.
Le fonctionnement des Sofica est fortement réglementé :
En achetant des parts de Sofica, les particuliers bénéficient d’une réduction d’impôt de 30 % du montant investi, dans la limite de 25 % du revenu net global et de 18 000 euros. Soit une réduction d’impôt maximale de 5 400 euros, à condition de conserver leurs parts durant 5 ans. Cet avantage fiscal est majoré à 36 % (soit au maximum 6 480 euros) si la Sofica investit 10 % des fonds, dès la première année, dans le capital de sociétés de production.
Mais attention, investir dans le cinéma représente un risque non négligeable, et doit être envisagé dans le cadre d’une diversification globale du portefeuille d’actifs et non uniquement pour la défiscalisation associée. C’est en revanche, pour les fans de cinéma, l’occasion d’associer investissement et implication dans leur passion !
Aujourd’hui, les particuliers disposent d’une autre façon de participer au financement de la production cinématographique : les plateformes de crowdfunding dédiées. Ce financement participatif vous transforme en « coproducteur » (d’un court ou long métrage, documentaire, film d’animation, etc.) d’un projet que vous choisissez selon vos affinités. Attention, ce financement n’est pas comparable à une Sofica ! En France, il s’agit le plus souvent d’un don que vous réalisez en vue de soutenir un projet qui vous séduit. En contrepartie, vous bénéficiez parfois de cadeaux : goodies, visionnage du film en avant-première, invitation sur le tournage, votre nom au générique…
Le crowd-investment, qui implique un retour financier ultérieur, est peu pratiqué en France dans le monde audiovisuel.