- Les 28, 29 et 30 septembre, le Dansathon réunira pendant 3 jours dans 3 villes (Londres, Liège et Lyon) des équipes pluridisciplinaires composées de danseurs, chorégraphes, professionnels de la technologie, du design ou encore de la communication pour imaginer les contours de la danse de demain.
- Pendant ces 3 jours, les 90 participants auront à leur disposition des espaces dédiés, des technologies, des méthodes de travail et des experts pour concevoir leur projet.
- A l’issue, un projet sera récompensé dans chaque ville par un jury pluridisciplinaire composé de grandes personnalités telles que Wayne McGregor, Alistair Spalding, Wong Chi-Yung, Serge Rangoni, le collectif (LA)HORDE, ou encore Dominique Hervieu.
- Chacune des 3 équipes lauréates recevra de la Fondation BNP Paribas une bourse de 10 000 euros pour le développement de son projet, ainsi qu’un accompagnement par les théâtres partenaires pour donner vie à leur création.
L’essor des nouvelles technologies interroge depuis quelques années tous les acteurs du monde de la danse, des artistes au public en passant par les différentes institutions. Pour saisir toutes les opportunités offertes par ces technologies, la Fondation BNP Paribas a créé, en partenariat avec la Maison de la Danse de Lyon, le Sadler’s Wells à Londres et le Théâtre de Liège, le Dansathon, 1e hackathon international de danse.
Conçu comme un nouveau format de co-création collaboratif et connecté, le Dansathon a pour objectif de donner les moyens d’imaginer les innovations qui pourront marquer la danse de demain en utilisant toutes les opportunités offertes par le numérique.
Du 28 au 30 septembre, il rassemblera 90 participants issus de la danse, des technologies, du design, ou encore de la communication simultanément dans 3 villes européennes : Lyon – dans le cadre de la Biennale Internationale de la Danse, Liège et Londres. Sélectionnés parmi près de 400 candidatures, les participants travailleront pendant 72 heures en équipe de 6 personnes pour développer des prototypes de formes artistiques ou d’expériences qui préfigurent de nouvelles possibilités en matière de création, de production, et de partage de la danse.
Pour la Fondation BNP Paribas, l’un des principaux mécènes internationaux de la création en danse contemporaine, le Dansathon est également une nouvelle façon d’envisager son action :
« En matière de soutien à la danse contemporaine, la Fondation BNP Paribas s’est donnée pour objectif d’encourager la création et de favoriser l’expérimentation. En créant le Dansathon avec nos partenaires, nous avons souhaité développer un laboratoire qui offre à des créateurs en tout genre un terrain de jeu pour expérimenter et inventer de nouvelles formes de danse alliant danse et numérique. Le Dansathon est également, pour nous mécène, l’occasion d’expérimenter une nouvelle façon de détecter et d’accompagner des projets innovants en danse. » a déclaré
Jean-Jacques Goron, Délégué général de la Fondation BNP Paribas.
« Nous sommes fiers de participer à ce projet mené avec des partenaires de premier plan et rendu possible par BNP Paribas. », a expliqué Dominique Hervieu, directrice de la Maison de la Danse, à Lyon. « La danse, l’art du sensible par excellence, ne peut se couper des technologies qui imprègnent nos vies. Le Dansathon doit nous permettre d’innover et de nous rapprocher des publics qui sont aujourd’hui à l’extérieur des théâtres. »
« Le Dansathon est pour nous une opportunité de comprendre l’impact qu’aura la culture digitale sur la création artistique, et d’explorer les innovations dans les domaines de la technologie et de la danse qui pourront bénéficier de ces deux mondes. Il a pour ambition d’utiliser les outils de l’ère numérique pour faciliter la connexion entre les individus. » a déclaré Alistair Spalding, Directeur du Sadler’s Wells.
« Le décloisonnement est l'un des plus grands défis auquel nous devons faire face aujourd'hui. Les disciplines, les pratiques, les secteurs professionnels, les institutions elles-mêmes, doivent être rendus de plus en plus perméables pour favoriser l'innovation, stimuler la créativité et développer les publics », a ajouté Serge Rangoni, directeur du Théâtre de Liège. « Le Dansathon s'inscrit dans cette dynamique en ouvrant la voie à de nouveaux modèles au cœur desquels, on le sent, tout est envisageable, même l'impossible ! »
Un jury pluridisciplinaire
A l’image de l’événement, chacune des villes a réuni un jury pluridisciplinaire afin d’accompagner les participants dans leur expérience de co-création et de récompenser le projet le plus innovant.
Les trois équipes lauréates recevront une bourse de 10 000 euros de la part de la Fondation BNP Paribas pour développer leur projet, et bénéficieront de l’accompagnement des théâtres organisateurs pour poursuivre leur travail de création.
S’inscrire dans la culture numérique et collaborative
L’objectif du Dansathon est d’offrir à des créateurs un terrain de jeu pour inventer de nouvelles formes alliant danse et numérique. Pour cela, le Dansathon propose une approche qui s’inscrit dans la culture numérique et ses nouveaux processus de travail : une approche d’intelligence collective pluridisciplinaire, collaborative et itérative, permettant la prise de risques.
Pour favoriser leur travail de création, les équipes participant au Dansathon auront à leur disposition des méthodes de travail collaboratif, des espaces dédiés, ainsi que des outils et technologies spécifiques tels que des casques de réalité virtuelle, des capteurs de mouvement, des outils de reconnaissance vocale, des Fab Labs dotés d’imprimantes 3D, ou encore de machines à coudre pour textiles électroniques.
Les créateurs participants pourront également avoir recours à des experts jouant le rôle de mentors. Parmi eux : Clément Thirion, metteur en scène et chorégraphe, Ghislaine Boddington, directrice artistique en body tech et immersion, Gonçalo Lopes, neuroscientifique, Hermutt Loby, concepteur de l’application Playground pour iPad et bien d’autres.
Une thématique de travail commune
Engagées dans une même dynamique, les 3 villes partagent une même méthodologie et un thème commun : la connexion aux publics et au territoire. Les participants contribueront ainsi à explorer certaines de ces questions :
- Au croisement de la danse et du numérique, peut-on créer de nouvelles formes artistiques ? Quelles nouvelles performances, quelles nouvelles expériences peut-on imaginer ?
- Comment peut-on rendre la danse virale et accessible au plus grand nombre ?
- Comment la danse connectée peut-elle traverser les frontières sociales, physiques, culturelles ?
- Comment les théâtres peuvent-ils mieux contribuer à une vie urbaine riche et harmonieuse ?
- Comment peut-on multiplier les expériences collectives positives ? Que serait une société numérique dansante ?
Découvrez les 90 participants au Dansathon sur le site du Dansathon
ainsi que la bande-annonce de l’événement ci-dessous :
28, 29 & 30 sept. 2018 -- Liège -- London -- Lyon
www.dansathon.org -- #Dansathon18 -- facebook.com/dansathon
Contacts presse :
> Pour la Fondation BNP Paribas :
Renato Martinelli - renato.martinelli [at] bnpparibas (dot) com - +33 (0)1 58 16 84 99
Heymann Renoult Associées : Sarah Heymann et Silvia Cristini - s.cristini [at] heymann-renoult (dot) com - +33 (0)1 44 61 76 76
> Pour la Maison de la Danse de Lyon :
Jean-Paul Brunet - jp.brunet [at] maisondeladanse (dot) com - +33 (0)4 72 78 18 07
> Pour le Sadler’s Wells :
Caroline Ansdell - caroline.ansdell [at] sadlerswells (dot) com - +44 (0)20 7863 8125
> Pour le Théâtre de Liège :
CARACAS public relations - Hélène van den Wildenberg - info [at] caracascom (dot) com -
+32 (0)2 560 21 22
Placée sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation BNP Paribas est un acteur majeur du mécénat d’entreprise depuis trente ans. Elle situe son action dans une démarche de mécénat pluridisciplinaire, en faveur de projets innovants dédiés à la culture, à la solidarité et à l’environnement. Attentive à la qualité de son engagement auprès de ses partenaires, elle veille à accompagner leurs projets dans la durée.
La Fondation BNP Paribas soutient la danse depuis 33 ans. Elle accompagne 17 artistes et compagnies pour favoriser la création en France et à l’international, stimuler les nouveaux liens avec l’innovation technologique, et continuer à inscrire la danse dans la Cité. Convaincue de la richesse des formes hybrides et des croisements interdisciplinaires, elle soutient également des artistes issus du cirque contemporain.
Pôle européen de création dirigé par Dominique Hervieu, la Maison de la Danse propose une programmation où dialoguent les esthétiques les plus diverses. Des chorégraphes majeurs du XXe siècle aux jeunes créateurs contemporains, elle fait cohabiter création et répertoire (30 à 40 compagnies pour 200 représentations et 160 000 spectateurs par saison). Une politique numérique, de développement culturel et de médiation complète ce projet, avec comme ambition celle de donner accès à l’art chorégraphique dans toute sa diversité à des publics hétérogènes. Avec la réhabilitation en 2021 du musée Guimet de Lyon en Atelier de la Danse, lieu de création, de production et laboratoire de pratiques amateurs, la Maison de la Danse bénéficiera d’un équipement complémentaire à l’actuel lieu de diffusion installé dans le 8ème arrondissement de Lyon.
Depuis sa création en 1980, la Maison de la Danse filme les spectacles et constitue ainsi une collection d’archives audiovisuelles. Des dispositifs de médiation sont créés en prenant appui sur ce fonds vidéo, notamment une vidéothèque en accès libre, des vidéos-conférences, un DVD pédagogique Le Tour du monde en 80 danses, une série documentaire La Minute du spectateur et la plateforme Numeridanse, la première plateforme multimédia pour la danse au monde. Cette politique ambitieuse intitulée La Maison Numérique s’attache à développer par le biais des nouvelles technologies aussi bien la création, que la sensibilisation ou le développement des publics.
Sadler’s Wells est une des grandes institutions mondiales de la culture, dédiée à la danse sous toutes ses formes. Avec plus de trois siècles d’héritage théâtral et un programme annuel de spectacles et d’activités pédagogiques, ce lieu permet aux artistes de se rencontrer pour créer et d’inviter tout le monde à faire l’expérience de la danse – à participer, apprendre, expérimenter, et être inspiré∙e. Plus d’un demi-million de personnes se rendent au Sadler’s Wells de Londres chaque année. Plus encore profitent des tournées des spectacles dont il est producteur au Royaume-Uni et dans le monde entier et accèdent aux contenus via les canaux digitaux.
Sadler’s Wells produit et présente plus de créations en danse que la plupart des théâtres dans le monde, programmant des artistes plébiscités mais aussi méconnus. Depuis 2005, il a permis plus de 160 nouvelles créations, dont beaucoup intégraient ses 16 Artistes associé∙e∙s, trois compagnies résidentes et quatre compagnies associées – parmi les plus talentueuses dans le monde de la danse actuel. Il accompagne également la nouvelle génération au travers de recherches et d’actions pour le développement personnel des artistes, dirige le National Youth Dance Company et divers programmes tels que Wild Card, New Wave Associates, Open Art Surgery ou encore Summer University. Chaque année 25.000 personnes bénéficient de ses programmes éducatifs et d’engagement, qui placent la danse au cœur des communautés et les invitent au théâtre. Les projets incluent des productions communautaires et la célèbre Company of Elders, son groupe résident composé de sexagénaires, des discussions avec des artistes organisées avant ou après des spectacles, des séances de travail et des performances assistées.
Situé à Islington, dans le nord de Londres, le théâtre actuel est le sixième à avoir été érigé sur le site depuis sa construction par l’entrepreneur Richard Sadler en 1683. Il a joué un rôle illustre dans l’histoire du théâtre avec le Royal Ballet, le Birmingham Royal Ballet, et l’English National Opera, qui ont tous débuté au Sadler’s Wells.
L’un des quatre centres dramatiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Théâtre de Liège (anciennement Théâtre de la Place) a été revigoré par un projet artistique en cours depuis la saison 2005/2006, dirigé par Serge Rangoni. Centre européen de production théâtrale et chorégraphique depuis 2006, le Théâtre de Liège au cœur de Liège entend consolider ses partenariats avec les acteurs locaux et régionaux et construire des passerelles avec les institutions internationales. Ces dernières saisons, le Théâtre de Liège a coproduit diverses productions européennes.
Depuis la saison 2005/2006, le Théâtre de Liège fait bouger Liège tous les deux ans au rythme du Festival Émulation, dédié aux jeunes compagnies théâtrales belges francophones. Fortes de leur vigueur et de leur (im) pertinence, elles s’emparent de différents lieux de la ville.
Outre ce festival de théâtre, le Théâtre de Liège organise tous les deux ans le Pays de Danses, festival international de danse contemporaine. Depuis 2016, le Théâtre de Liège coordonne le projet européen IMPACT (International Meeting in Performing Arts and Creative Technologies) qui articule les arts de la scène, les sciences et les nouvelles technologies.